La revue permet aussi de découvrir deux épisodes de la nouvelle mouture de Generation X. Cette formation ne m'avait pas enchanté du tout la première fois, là c'est un peu mieux, et ça commence à ressembler à quelque chose. Christina Strain met du temps, mais on a envie, par moments de s'attacher à cette équipe de nouveaux venus, qui va de surcroît devoir se frotter à Monet St Croix (la mutante au nom droit sorti d'un Marc Dorcel), possédée par son frère Empate, qui se nourrit des émotions. En cadeau bonus l'épisode 3 de la série Jean Grey, ou la petite Jean (adolescente) s'en va trouver le Prince Namor au fond des océans, pour savoir comment il est possible de gérer une possession par la force Phoenix. Rappelez vous, durant Avengers Vs X-Men, l'atlante avait hérité d'une partie de ces pouvoirs formidables. Dennis Hopeless présente un Namor qui parle comme un jeune des lycées, et n'a guère de royal que le souvenir qu'il inspire aux lecteurs anciens. Victor Ibanez lui est convaincant, mais on referme ce numéro en se disant que le Prince des Mers est vraiment un personnage qui plus personne ne parvient à écrire correctement, et qu'on s'en sert désormais uniquement pour des moments drôles, ou de haute fourberie. Ce n'est pas la gloire.
Dans l'ensemble, X-Men Universe est un bimestriel à surveiller, avec du potentiel, un nombre étoffé de pages, et six euros cinquante seulement. Du genre, 80/90 centimes l'épisode, et du rififi chez les mutants. De quoi donner envie.
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