Publié par Marathon éditions le 22/11/2017
Genre: Science Fiction
Pages: 194
Lu par : Ciena
Un monde sans foi ni loi. Des États-Unis disloqués. Anarchie, violence et loi du plus fort règnent en maîtres. Une jeune femme assoiffée de vengeance entre au service d’une mystérieuse organisation et renoue avec son humanité perdue au contact d’un enfant pas comme les autres. À travers ses livres, Philippe Lécuyer tente de concilier sa passion du 7e art avec sa pratique de l’écriture. Grâce à son style, il fait surgir des mondes fourmillants et des personnages débridés. Ses univers nous permettent de retrouver la magie de la littérature populaire et des films qui l’ont nourri. Les aventures de Fate nous entraînent dans un futur lointain et pourtant si proche où la survie est un défi de tout instant.
“Fate : l’Arène du Mississipi” fait partie des livres que j’ai recommandés dans le cadre du prix littéraire de l’imaginaire 2018.
Très bien écrit, ce livre de type “dystopie” nous fait vivre les aventures de Faith, une jeune femme assoiffée de vengeance et celles d’un petit garçon pas comme les autres, dans un monde dévasté par une catastrophe non pas nucléaire mais économique.
C’est là, je trouve, la force de ce livre. Au delà de l’aventure et des rebondissements dignes d’un film de science-fiction, l’auteur nous donne à réfléchir à la fragilité de notre économie, devenue de plus en plus virtuelle, et à ce qu’on deviendrait si, d’aventure, tout ceci s’écroulait du jour au lendemain.
Que deviendrait un monde qui, à l’aube de sa destruction, aurait déjà ignoré le facteur humain et aurait mis des milliers de personnes à la rue pour les remplacer par des robots ?
Enfin, nous qui cherchons l’immortalité par tous les moyens, que deviendrait notre humanité si la frontière entre eux et nous était bannie ? Que resterait-il de nous à part une soif, sans doute inutile, de vengeance ?
On ne peut s’empêcher de se poser toutes ces questions alors que nous suivons Faith à la recherche d’elle-même au travers d’une vendetta personnelle.
Cependant il y a quelque chose qui me dérange. La violence de certains passages.
J’ai été un peu surprise que ce livre, destiné aux 12-20 ans, décrive des scènes de combats où les protagonistes versent leurs boyaux, agonisent dans la gueule d’un crocodile ou se font percer le cervelet mais je suis vieille et les ados ne sont peut être plus ce qu’ils étaient. Dommage.