L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, tome 4 : La loi du plus fort - Wilfrid Lupano et Paul Salomone

Par Stéphanie @Stemilou

Rédigé par Stemilou et publié depuis Overblog

Présentation
Dans cette Amérique de 1900 où le Congrès est dominé par les millionnaires, l'application de la loi Dawes permet la spoliation de milliers d'hectares de terres indiennes et la NRA, jeune association de promotion des armes à feu, intrigue pour faire voter une loi à sa mesure. Tandis que dans les banques, le TIC TIC d'une nouvelle machine est en train de changer le monde, nos héros se retrouvent pour un chassé-croisé impitoyable...

Il est évident que la suite attise ma curiosité d'autant que l'humour décalé annonce tout de même des scènes assez cocasses. Le thème du morcellement des terres indiennes pourtant très intéressant n'est que peu développé (dommage). On se concentre sur la recherche du profit ! Le titre de quatrième opus La loi du plus fort colle à merveille à son contenu. Avis
Dans ce quatrième tome nous retrouvons Byron Peck cet avocat véreux qui se retrouve dans une drôle de situation avant de s'apercevoir avec une joie non feinte que l'industrie des armes à feu et ses groupes de pression font la pluie et le beau temps sur la capitale des Etats-Unis d'autant qu'un nouveau joujou a fait son apparition: La bourse.
Les lettres du Président Madison sont toujours introuvables, il n'est plus le seul avec Margot a vouloir mettre la main sur ces quelques lignes qui remettent en cause se second amendement qui garantit le doit de posséder une arme à feu. On comprend aisément les enjeux financier qui en découlent. Tous ceux qui courent après ces lettres veulent s'en servir pour une cause différente: Byron pour interdire le port d'arme à feu, sa femme Margot pour un avantage financier et les Navajos pour limiter la perte de leur terre.
Exposée ainsi l'album donne envie sauf que je me suis ennuyée, ce qui me paraissait comme une formidable aventure, un western avec des répercussions sur l'actualité , m'a déçu au fil des tomes.
Même si je suis un peu déçu du scénario, côté dessin j'apprécie la façon de mettre en scène les personnages il n'y a qu'à voir la couverture: notre cher Byron légèrement mal en point devant une merveilleuse vitrine de gâteaux alors que derrière lui c'est un déchaînement de manifestants... merveilleux !!!

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