Pour mettre en image ce qui ressemble autant à un nouveau départ qu'à une conclusion inévitable, nous avons deux artistes différents, à savoir Kevin Libranda pour ce qui concerne le monde réel, et Mike Del Mundo qui gère le plan astral. Le premier cité fait de son mieux et c'est assez plaisant, mais c'est bien entendu Del Mundo qui assure le show avec une prestation délirante et touchante, une sorte de rêve en fusion dont se dégage une touche notable de pathos et d'émotion, comme lorsque Black Bolt et Medusa se retrouvent et échangent sur leurs sentiments réciproques, ou ce qu'il en reste à ce jour. Beau, juste, troublant.
Crystal, Noh-varr, et les autres sont là aussi, mais leurs rôles sont mineurs dans ce one-shot. Qui tombe à point nommé, au moment où l'évidence de l'échec des Inhumains saute aux yeux. Marvel a tout fait pour faire passer ces personnages en force, au détriment des mutants, pour des raisons principalement commerciales (les droits des X-Men que la Fox souhaitait conserver) plus qu'artistiques. Les lecteurs n'ont pas suivi, et au bout du compte ce sont les X-Men ET les Inhumains qui en ont fait les frais. Une série télévisée a vu le jour, mais elle est d'un niveau si pitoyable que la première saison n'aura normalement pas de suite, et c'est tant mieux. Judgement Day, avec une menace bigger than life qui semble vouloir juger les Inhumains et les forcer à envisager une nouvelle étape dans leur évolution, et une tentative de réincarner ces héros, ces créatures si particulières, de les replacer dans une fonction plus propre à leur assurer un avenir. Au boulot, il y a beaucoup à faire, et beaucoup à effacer. Courage.
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