471 pages
Battista Tarantini est une auteure nouvellement arrivée aux éditions Hugo Roman. Cependant, ce n’est pas la première fois que j’ai l’occasion de la lire. Ma première rencontre avec l’auteure n’ a pas été une franche réussite avec « Jeu Set et Match », la faute à un triangle amoureux détestable.
Présenté en avant-première au festival New Romance, il me tardait de découvrir son nouveau roman. La sublime couverture vaut toutes les bandes-annonces du monde.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
La vie a joué un très mauvais tour à Grace. Alors qu’elle commençait des études de médecine, son cœur l’a lâchée et elle a dû subir une transplantation cardiaque. L’organe qui bat désormais dans sa poitrine est en bonne santé, mais il lui est complétement étranger. Ne sachant plus qui elle est, Grace s’exile en Australie, chez sa tante, pour tenter de se retrouver, et donner une nouvelle direction à sa vie.
Arrivée dans le bush australien, sa voiture tombe en panne et Z, le garagiste local lui porte secours.
Ténébreux, écorché vif, il répare des voitures en menant une vie solitaire, se contentant de la compagnie de son chien. Grace comprend rapidement que Z n’est pas celui qu’il semble être. Il la fascine, l’attire irrévocablement ; comme elle, il a choisi le désert rouge d’Australie, ses espaces infinis et sa dureté, pour se réinventer.
Au cœur de l’immensité australienne, Z et Grace vont-ils réussir à oublier leur passé ?
« Heroes » aurait pu être une romance banale et sans saveur opposant d’un côté une héroïne naïve et de l’autre, un héros bourru broyant du noir en attendant patiemment notre héroïne pour lui ouvrir les yeux et le coeur. Même si on coche quelques cases à cette description, « Heroes » de Battista Tarantini est une romance originale qui prend tout son sens grâce aux en-têtes de chapitres faisant référence aux héros de comics Marvel ou DC. Ces phrases d’accroche, bien trouvées, font échos aux réactions des personnages principaux tout au long de l’histoire. En les lisant, le lecteur se demande forcément le lien entre les superhéros du type Batman ou Superman et le couple Grace et Z.
Après à une transplantation cardiaque, Grace plaque tout pour s’enfuir à l’autre bout du monde. Alors qu’elle traverse en voiture le désert australien pour rejoindre sa tante exilée, elle tombe en panne à quelques kilomètres de son lieu d’arrivée. Apeurée dans un endroit inconnu, elle prend peur lorsque Z, un mécano bourru frappe à sa fenêtre.
Grace avait un avenir tout tracé. Il ne lui restait plus que quelques semestres avant de devenir médecin, mais vivre tout en sachant qu’une personne est morte pour cela a de quoi déstabiliser. Qui n’aurait pas tout plaqué pour partir en quête de son identité, d’un but à sa vie ?
Grace est une héroïne facile à comprendre contrairement à Z qui conserve ses secrets durant une grande partie du roman.
Il y a une chose que j’ai adorée dans cette romance. C’est le parallèle effectué par Battista Tarantini entre la chirurgie, métier auquel se destinait Grace, et la mécanique, métier dont elle va apprendre les rudiments auprès de Z. La mécanique pour nos héros est un exutoire. Lorsqu’ils sont concentrés sur le remplacement d’un carburateur, ils soignent leurs blessures respectives.
Grace et Z nous font voyager dans outback australien. Je trouve nos héros bien courageux face aux bestioles vénéneuses rencontrées. À leur place, il y a longtemps que j’aurai fait une syncope. Une coïncidence qui fait bien les choses puisque c’est le deuxième roman consécutif que je lis qui se déroule en Australie. Je ne connais que très peu ce pays, mais il me fait rêver. Et si comme moi, vous avez l’envie de quitter la grisaille française, partez en voyage sous le soleil australien.
Battista Tarantini n’a pas soigné que la romance entre les personnages. L’auteure a pris soin de mettre en place une intrigue où les indices sont distillés au fur et à mesure, ne dévoilant le mystère qu’à sa toute fin.
Cette auteure qui ne m’avait pas convaincu avec l’un de ses premiers romans, a réussi à me faire changer d’avis, apprécié ses personnages, son écriture et son intrigue. Il serait peut-être temps maintenant de découvrir sa saga « Above All ».
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