Je vous l'avais promis, voici le moment de parler du deuxième tome de la saga de l'auteur française Christelle Dabos, La passe-miroir. Et devinez quoi : il est aussi enthousiasmant que le premier !
Libres pensées...
Nous avions laissé Ophélie à la porte de la cour de la Citacielle, nous la retrouvons officiellement intronisée auprès du seigneur Farouk, qui a tôt fait de la désigner vice-conteuse. Mais comme elle avait eu le loisir de le découvrir alors qu'elle était déguisée en mime, Ophélie constate que la vie à la cour, et en particulier dans le gynécée de Farouk, n'est pas de tout repos. Thorn ne se montre que rarement, alors que le mariage approche à grands pas, son office de vice-conteuse n'est pas à la hauteur des attentes de Farouk, sa famille réclame à grands cris des nouvelles et projette de venir en villégiature au Pôle, et les intrigues se multiplient : Ophélie reçoit des lettres de menace, Thorn s'apprête à défendre la cause des déchus lors des états généraux qui se tiennent tous les quinze ans, Berenilde approche du terme de sa grossesse, et de mystérieuses disparitions ont lieu au Clairdelune, la résidence d'Archibald.
Le synopsis peut donner l'impression d'un éparpillement, mais rassuez-vous : l'intigue est mieux maîtrisée que jamais par l'auteur, qui nous tient en haleine et nous fait progresser toujours aux côtés d'Ophélie, que l'on apprécie décidément de plus en plus, pour son franc parler et sa sensibilité. Prise en tenaille entre sa propre famille, les exigences de Farouk, les énigmes à résoudre et des sentiments naissants pour Thorn, elle se retrouve éprouvée mais fait face, avec à coeur de toujours faire ce qui est juste.
Le monde de la Citacielle révèle un peu plus de ses coulisses, nous entraîne de miroir en miroir, et les visages se révèlent peu à peu, tout comme les secrets qui obsèdent Farouk. Christelle Dabos dose savamment les révélations, de sorte que l'on en voudrait plus, mais que l'on arrive à se satisfaire de ce qui nous est concédé, renfoçant encore l'envie d'en savoir davantage.
Comme Ophélie, on commence bizarrement à s'attacher à Thorn, qui campe une figure droite dans un environnement malsain et corrompu, et à Berenilde. Gaelle et Renold restent les soutiens indéfectibles d'Ophélie, qui prend peu à peu ses ailes et montre ce qu'elle est capable de faire, alors qu'on ne lui donnait pas deux mois de survie au Pôle.
Bref, cette lecture confirme mon engouement pour la saga de La passe-miroir, et je n'ai qu'une hâte : me plonger dans le troisième, et hélas dernier tome, en espérant y voir enfin plus clair...
Pour vous si...
Note finale5/5(toujours aussi cool)
Libres pensées...
Nous avions laissé Ophélie à la porte de la cour de la Citacielle, nous la retrouvons officiellement intronisée auprès du seigneur Farouk, qui a tôt fait de la désigner vice-conteuse. Mais comme elle avait eu le loisir de le découvrir alors qu'elle était déguisée en mime, Ophélie constate que la vie à la cour, et en particulier dans le gynécée de Farouk, n'est pas de tout repos. Thorn ne se montre que rarement, alors que le mariage approche à grands pas, son office de vice-conteuse n'est pas à la hauteur des attentes de Farouk, sa famille réclame à grands cris des nouvelles et projette de venir en villégiature au Pôle, et les intrigues se multiplient : Ophélie reçoit des lettres de menace, Thorn s'apprête à défendre la cause des déchus lors des états généraux qui se tiennent tous les quinze ans, Berenilde approche du terme de sa grossesse, et de mystérieuses disparitions ont lieu au Clairdelune, la résidence d'Archibald.
Le synopsis peut donner l'impression d'un éparpillement, mais rassuez-vous : l'intigue est mieux maîtrisée que jamais par l'auteur, qui nous tient en haleine et nous fait progresser toujours aux côtés d'Ophélie, que l'on apprécie décidément de plus en plus, pour son franc parler et sa sensibilité. Prise en tenaille entre sa propre famille, les exigences de Farouk, les énigmes à résoudre et des sentiments naissants pour Thorn, elle se retrouve éprouvée mais fait face, avec à coeur de toujours faire ce qui est juste.
Le monde de la Citacielle révèle un peu plus de ses coulisses, nous entraîne de miroir en miroir, et les visages se révèlent peu à peu, tout comme les secrets qui obsèdent Farouk. Christelle Dabos dose savamment les révélations, de sorte que l'on en voudrait plus, mais que l'on arrive à se satisfaire de ce qui nous est concédé, renfoçant encore l'envie d'en savoir davantage.
Comme Ophélie, on commence bizarrement à s'attacher à Thorn, qui campe une figure droite dans un environnement malsain et corrompu, et à Berenilde. Gaelle et Renold restent les soutiens indéfectibles d'Ophélie, qui prend peu à peu ses ailes et montre ce qu'elle est capable de faire, alors qu'on ne lui donnait pas deux mois de survie au Pôle.
Bref, cette lecture confirme mon engouement pour la saga de La passe-miroir, et je n'ai qu'une hâte : me plonger dans le troisième, et hélas dernier tome, en espérant y voir enfin plus clair...
Pour vous si...
- Vous vous êtes laissé subjuguer par le tome 1 ;
- Vous êtes convaincu que la qualité des tomes d'une saga est décroissante à mesure que l'on avance, et seriez ravi de tomber sur un contre-exemple.
Note finale5/5(toujours aussi cool)