Les huit montagnes
Paolo Cognetti
Traduit de l’italien par Anita Rochedy
Stock
2017
298 pages
« L’été efface les souvenirs de la même façon qu’il fait fondre la neige, mais le glacier renferme la neige des hivers lointains, c’est un souvenir d’hiver qui refuse qu’on l’oublie. »
Deux garçons, un citadin, un montagnard, une amitié. Puis, devenus deux hommes, l’un parcourant les montagnes du monde, l’autre ancré sur son territoire alpin. Un père aussi, celui du citadin, un père maladroit dans ses relations humaines, mais qui, au-delà de la mort, transmettra à son fils la possibilité d’une réconciliation.
Ce roman exhale la nostalgie. Il se lit comme on écoute les souvenirs d’un ami, avec appétit et tendresse. On commence le livre avec un doux sourire au coin des lèvres et on le termine avec des larmes dans les yeux.
C’est un livre sur l’amitié, sur la transmission, sur l’amour de la montagne. La légende des huit montagnes incite à la méditation, à la réflexion sur le sens de la vie.
J’ai aimé la lenteur du roman, son côté contemplatif, son évocation de la marche en montagne, son écriture poétique, son authenticité, son histoire simple mais d’une profondeur infinie. Non, je n’ai pas aimé, j’ai adoré !
Je n’en dirai pas davantage si ce n’est : lisez-le !