Un moment avec… Anna Callie

Comme vous le savez sûrement, ce mois de Février est consacré, sur mon blog et celui de Fifty Shades Of books, à la maison d’édition Kaya, pour notre deuxième édition de notre rendez-vous « A la découverte de… ».

Pour notre premier article du mois, vous pourrez retrouver les interviews de deux auteures Kaya :  Anna Callie, sur mon blog et Laura E-l sur le blog d’Elodie.

Anna Callie

I love you (always and forever)

Un moment avec… Anna Callie

Anna Callie a accepté de répondre à mes quelques questions, pour parler de son premier roman, I love you (always and forever), de son parcours et de ses projets.

Pour commencer, est-ce que tu peux me parler de ton roman, I love you (always and forever) en quelques lignes ?

C’est un roman qui traite principalement de l’amitié fille/garçon mais également du fait que l’amour puisse être sous notre nez sans que l’on s’en rende compte… il suffit d’ouvrir les yeux.

Nick et Julia étaient meilleurs amis jusqu’à ce que Nick parte habiter à New York.

2 ans plus tard, ils se retrouvent mais Nick ne voit plus du tout Julia de la même façon et il ne sait plus ce qu’il doit faire.

Il a peur de tenter quelque chose et de perdre leur amitié si précieuse.

I love you (always and forever) est raconté par Nick. Avoir un point de vue exclusivement masculin n’est pas commun, l’avais-tu prévu avant de commencer à écrire ton roman ? C’était une évidence ?

Quand j’ai commencé à réfléchir à cette histoire dans ma tête, j’arrivais plus facilement à imaginer ce que Nick pouvait penser plutôt que Julia. C’est un peu bizarre, mais c’était toujours ses pensées à lui qui revenaient.

J’ai donc d’abord pensé à écrire des deux points de vue, puis je me suis dit que d’avoir seulement le point de vue de Nick était plus original.

Avais-tu décidé de proposer ce projet à l’édition, est-ce que ça t’es venu naturellement ?

En fait, j’ai commencé à publier sur Wattpad et j’ai eu énormément de vues et de commentaires alors que je ne m’y attendais pas du tout. L’idée de faire publier ce roman était forcément dans un coin de ma tête, mais à cette époque quelque chose de plus important occupait mon esprit, car je suis devenue maman.

Je comptais retravailler le texte et l’envoyer aux maisons d’édition un peu plus tard. Mais quelques semaines après la sortie de la maternité, j’ai été contactée par Marine Cossé (mon éditrice chez Kaya Editions).

Elle est venue à moi et je me suis dit que c’était peut-être ma chance, donc j’ai foncé. Quelle était ta plus grande attente en apprenant que ton roman allait être édité ?

C’était plutôt des appréhensions que j’avais. Je n’ai jamais vraiment été sûre de mes écrits, donc j’avais peur que personne ne l’apprécie, voir même ne l’achète.

D’où t’es venue l’inspiration pour I love you (always and forever) ?

Au milieu d’un livre, je m’imaginais souvent comment moi j’aurais écrit la suite. Et puis, un jour je me suis lancée en me demandant ce que j’aurais envie de lire en tant que lectrice.

Et j’avais très envie d’une histoire amitié/amour. Mais en même temps, je voulais un livre où on rentre directement dans l’histoire, j’ai donc imaginé ces retrouvailles au bout de deux ans de séparation.

Quant au fait que cela se passe à New-York, tout simplement je venais d’y passer quelques temps et j’avais envie d’écrire sur cette ville.

As-tu une routine d’écriture, un nombre de mots que tu t’obliges à écrire chaque jour ?

Non, pas vraiment. Je travaille à mi-temps, donc mes jours de repos, je suis capable d’écrire jusqu’à 4 ou 5 chapitres par jour. Mais je ne m’oblige pas à écrire car je veux vraiment que cela reste une passion et que ça ne deviennent pas une contrainte.

La deuxième saison d‘I love you (always and forever) et l’intégrale papier vont bientôt sortir, as-tu d’autres projets en cours ?

J’ai deux autres romans en ligne sur Wattpad, un qui est fini et l’autre toujours en cours d’écriture. Je suis également en train d’écrire un autre roman que je réserve à mon éditrice.

Pour terminer cette rencontre et vous donner l’envie de lire le roman d’Anna Calie au plus vite, voici deux extraits :

– Tu le retrouves où ton mec ?

– Arrête Nick, ce n’est pas mon mec, c’est un collègue avec qui je vais au restaurant. Il vient me chercher ici. Si je ne te connaissais pas mieux, je penserais que tu es jaloux ! 

Je suis jaloux ! Pas jaloux de lui, je suis mieux que lui. Mais jaloux parce qu’il va passer du temps avec Julia, ma Julia.

– Alors, tu me laisses tout seul ce soir ? lui demandé-je en faisant semblant de bouter comme un gosse.

– Depuis que je suis arrivée à New-York, on passe tout notre temps libre ensemble, même la nuit. Donc oui, pour une fois je te laisse tout seul, et puis je te rappelle qu’hier soir, c’est toi qui m’a abandonnée pour aller voir Stella.

J’aurais largement préféré rester avec toi.

– C’est normal qu’on passe notre temps ensemble, on a deux ans à rattraper. 

Je l’attrape par la taille et la fixe. Elle porte un slim noir et une veste de la même couleur avec un tee-shirt blanc, rien d’original, mais sur elle tout est sexy. Elle s’est légèrement maquillée, ses yeux ont l’air encore plus brillants que d’habitude. Et cette fossette qui me fait totalement craquer…

Bon, il faut que je me ressaisisse. – Tu fais attention à toi et tu ne te laisse spas tripoter ou embrasser par ce mec.

Nous nous retrouvons au milieu d’une piste de danse pleine à craquer. Julia commence à se déhancher. Elle porte des talons qui rendent ses jambes encore plus belles. Elle ne se rend même pas compte que tous les hommes ont les yeux rivés sur elle. C’est aussi ce que j’aime chez Julia, elle ne s’imagine pas à quel point son pouvoir de séduction est fort. Elle continue de danser en souriant comme une gamine.

Alors qu’elle me tourne le dos, j’ai tout le loisir d’admirer son beau cul. J’aimerais qu’elle soit à moi, rien qu’à moi. Je voudrais la prendre dans mes bras et l’embrasser jusqu’à ce qu’elle en perde le souffle. J’observe également sa nuque, avec ses cheveux, beaucoup plus cours qu’à l’époque de la fac, ça lui donne un air de femme fatale.

Bon, je n’arrive plus à me retenir, tant pis. Je perds le contrôle. Je m’approche d’elle et l’entoure de mes bras. Elle tourne vivement la tête à mon contact mais elle se détend quand elle remarque que c’est moi. Son dos se colle à mon torse. Nous continuons à nous déhancher encore quelques instants sur la musique, mais j’en veux plus. Alors que mes mains sont sur son ventre, je plonge mon nez dans son cou. Comme toujours, elle sent divinement bon, une odeur sucrée que j’affectionne.

Je ne peux pas m’empêcher de déposer un baiser dans son cou, puis deux, puis trois… Elle me rend totalement fou. Ses mains rejoignent les miennes sur son ventre et elle les serre fort.