Avril 2001, le radiotélescope d'Arecibo à Porto Rico capture le premier signal radio d'origine extraterrestre, bouleversant les fondements de la société. Novembre 1940, Wulfran Lefaye, le nouveau propriétaire de l'Oniromicon disparait mystérieusement sans laisser de trace. Août 2010, sa petite-fille, le docteur Agnès Lioubov, brillante généticienne de son état, est engagée par Hexagon Industrie, une étrange compagnie philanthropique œuvrant depuis une île inconnue, perdue au milieu de l'Atlantique. La même année, Pélagie Dekker est ajoutée à la longue liste des enlevés par les Maîtres-des-Sortilèges, un groupuscule aux revendications obscures, recherché activement pour terrorisme et crime organisé par Interpol. 73 500 ans plus tôt, en plein paléolithique moyen, les Orixans, avatars de divinités africaines, dominent l'Humanité, la Terre et les Univers pour finalement décliner et se fondre dans l'oubli éternel. Le lien entre ces époques et ces événements : les Colombes qui conspirent toujours...
Comment apprend-on à se construire dans les années soixante-dix, à la campagne, quand on est une jeune femme attirée par d'autres femmes ? À l'époque, Danièle est mariée, élève ses trois enfants. Une vie conforme aux attentes de sa famille. Seule la littérature lui ouvre d'autres horizons. Sa rencontre avec Mia la foudroie. Mais comment s'assurer que ses sentiments sont réciproques ? Du souvenir de cette passion resurgissent, comme de poupées russes, d'autres visages : ceux de Frankie, adolescente qui fut son premier coup de foudre sur les bancs de l'école, puis de Linda, dont elle tomba amoureuse à la veille de son mariage.
Trois amours de ma jeunesse est le récit autobiographique d'une éducation sentimentale tourmentée. Danièle Saint-Bois s'y livre comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Dans ce travail d'archéologie intime, écrit avec les tripes, on retrouve son style plein de fougue et sa colère envers une époque qui lui a volé, chaque fois, la possibilité d'aimer et d'être aimée.
" La jeune femme chantait pour elle-même un air saturé d'émotions. Il y avait du Billie Holiday dans cette mélopée. Elle avait un grain dans la voix qui abrasait la rugosité des jours. Elle prenait pour elle le trop-plein, l'infect et l'insoutenable, et elle le trans formait en chant. Elle prenait ça à sa charge comme pour en libérer l'auditeur. Sa douleur, c'était notre cadeau.
Alors, à genoux au milieu de la foule, j'ai fondu en larmes. Je savais que ce que je cherchais existait. Même si j'avais dû mourir, là à quatre pattes sur les pavés, je serais parti l'esprit tranquille. Je l'avais trouvée. "
Pierre Pierre est un ultrasensible qui pleure à gros bouillons face à la beauté. Un jour de balade, il rencontre le fantasque fondateur d'une sorte d'arche de Noé remplie d'artistes. Pierre y est embauché, à la recherche d'une voix qui le ferait fondre... Au moment où il se cogne à la perle rare, sa boîte est rachetée par une multinationale. Très vite, les cadences s'accélèrent et à mesure que les conditions de travail se dégradent, l'arche devient galère...
Burn-out en cascade, management absurde et invasion de la vie privée... Arnaud Le Guilcher livre une satire hilarante du monde du travail ainsi qu'un plaidoyer follement poétique en faveur de la liberté de création.
Le coeur de Montmartre et ses personnages hauts en couleur, le boulevard de Clichy et ses cabarets, la Belle Epoque de l'insouciance et du divertissement, celui du vieux Paris de 1900 qui vit les sursauts du progrès, du modernisme et de l'urbanisation. C'est aussi le décor pittoresque du maquis que traversent les besogneux, les artistes et les rôdeurs du soir. Quant aux enfants de cette histoire, ils aspirent à la liberté et à l'aventure hors de l'orphelinat. La magie apparaît au coin de la rue comme une échappatoire à leur mauvaise fortune. Elle les mène au mystérieux château des Brouillards puis dans les sinistres catacombes. Le surnaturel fait irruption dans un récit à suspense truffé de rebondissements. L'auteur restitue ici une époque de la vie parisienne à la frontière de l'étrange et du merveilleux, un genre qui n'est pas sans rappeler celui de la fantasy urbaine.
Ce nouveau roman de Jean-Baptiste Renondin tient du voyage initiatique. Voyage d'un jeune étudiant français dans les années 1950, un peu comme celui de Bardamu, entre les deux guerres, du Voyage au bout de la nuit de Céline. Baptiste aime la marche, le nez au vent, le rêve en tête. Il aime la nature, qu'il imagine plus qu'il ne la regarde, et les filles qu'il idéalise. Il décide de partir à la découverte de lieux, de pays inconnus, à la recherche de rencontres surprenantes et inattendues. Sortant de son Limousin natal, empli de naïveté, il va découvrir la haine, l'amitié, les femmes, l'amour, le racisme, un monde nouveau, loin de ses repères habituels : les Etats-Unis. Un voyage initiatique, donc, qui va le ravir mais aussi et surtout le métamorphoser. Il y a un peu de Jean-Baptiste dans ce... Baptiste !
Et vous ? Qu'avez-vous reçu ou acheté ?