Titre : Please Like Me
Création : Josh Thomas & Thomas Ward
Pays d’Origine : Australie
Chaine d’Origine : Pivot et ABC2
Chaine Française : Netflix
Nombre de Saisons : 4
Nombre d’Épisodes : 32
Durée Moyenne : 25 minutes
Dates de Diffusions : 28/02/2013 - 14/12/2016
Synopsis : Après avoir rompu avec sa petite amie, Josh se rend compte qu'il est homosexuel. Avec le soutien de son ex petite amie Claire, et de son meilleur ami et colocataire Tom, Josh doit aider sa mère avec sa dépression et le reste de sa famille à embrasser sa nouvelle orientation.
Josh Thomas
Thomas Ward
Caitlin Stasey
Keegan Joyce
Debra Lawrance
(Cliquez ici pour découvrir tous les acteurs de la série)
Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler des deux premières saisons de mon dernier coup de cĹ“ur série : Please Like Me, une série australienne semi-autobiographique, créée et interprétée par Josh Thomas et Thomas Ward. C’est parti !
Saison 1
La première chose que je me suis dite en visionnant le premier épisode c’est : “c’est forcément une série anglaise pour être aussi barréeâ€� eh bien non, l’Australie sais aussi faire dans le bizarre et l’atypique, comme peut en témoigner cette série.
J’avoue que Josh m’a plutôt exaspéré, de bien des façons, mais j’avais quand même envie de continuer et de savoir ce qui allait se passer ensuite, pour lui, mais aussi pour tous les gens qui l’entourent. C’est un personnage atypique voir même "bizarre", mais qui est finalement plutôt attachant. En fait, tout au long de cette saison, on se demande vraiment s’il a des sentiments ou s’il arrive à éprouver quoi que ce soit. Il se cache toujours derrière son rire un peu niais, même dans les moments durs où l’ambiance n’est absolument pas à l'humour. Ça m’a beaucoup énervé, mais je pense que ce n’est qu’une sorte de carapace pour se protéger.
La série m’a beaucoup surprise par sa réalisation et ses scènes longues qui prennent leur temps, jusqu’à parfois, pour ne pas dire toujours, finir par nous mettre mal à l’aise.
Et en parlant de mettre mal à l’aise, cette série est en fait une succession de moments gênants, parfois drôles, parfois tristes, émouvants ou simplement... Gênants. Mais c’est ce qui fait son charme.
Un petit mot sur tante Peg que vous allez détester‌ Puis adorer. Rien que pour son discours à l’église, la série vaut le coup d’être regardée !
Le dernier épisode est triste et touchant (sortez vos mouchoirs) et nous montre enfin que Josh sait éprouver de vrais sentiments, car, franchement, comme je l’ai dit plus haut, j’en ai plus que douté durant cette saison.
Ă€ dire vrai, même après avoir regardé les six épisodes de la saison, je ne pouvais pas dire si oui ou non j’aimais cette série. Dans tous les cas, elle m’a surprise et touchée, sinon je ne vous en parlerais pas aujourd’hui.
Saison 2
Comme je viens juste de le dire, en terminant la première saison, je n’étais même pas sĂťr d’aimer vraiment la série ou non. Pourtant, très rapidement, je me suis rendu compte que je m’étais finalement beaucoup attaché aux personnages et à l’histoire et il fallait que je sache ce qu’il pouvait bien se passer après pour eux. J’ai donc commencé la deuxième saison et là, bam, je suis devenu presque accro, ne pouvant m’empêcher d’enchaîner les épisodes.
Cette fois, j’ai enfin m’a réponse, j’adore “Please Like Meâ€�, ses personnages atypiques, mais tellement attachants et finalement pas si loin de la réalité que ça, ses situations complètement absurdes et gênantes, mais qui finissent toujours par nous donner une bonne leçon (ou pas d’ailleurs, car c’est aussi ça la force de cette série, elle n’est pas moralisatrice, elle nous montre juste la vie, comme elle est, sans jugement et sans prendre personne de haut), sa réalisation toujours aussi parfaite et son histoire toujours aussi originale et inattendue.
Josh m’a beaucoup moins tapé sur le système dans cette saison, au contraire, j’ai vraiment appris à l’apprécier et j’ai même fini par m’attacher à lui.
L’épisode 7, original dans son écriture et dans sa réalisation est aussi l’un des plus touchants et permet une réflexion intelligente sur le suicide et la dépression. Cet épisode m’a beaucoup touché.
J’aime cette maladresse qu’ont ces personnages et qui rend vraiment chaque scène plus réaliste.
Deux des nouveaux personnages de cette saison m’ont beaucoup marqué :
Arnold, pour commencer. Dès qu’il est apparu à l’écran, je l’ai adoré, allez savoir pourquoi. Timide et réservé, il se révèle être atteint d’anxiété et de dépression. Il est imprévisible, mais tout simplement adorable. Bref, coup de cĹ“ur pour ce personnage.
Il y a ensuite Hannah, une jeune femme atypique qui séjourne elle aussi à l’hôpital psychiatrique. Elle est une vraie énigme, ne sourie jamais et est imprévisible. Pourtant elle sait être drôle, à sa manière et est vraiment très touchante.
(J’avoue aussi que j’adore Mae, depuis la première saison, d’ailleurs, elle me fait rire et n’a jamais la réaction que l’on pourrait attendre d’elle.)
Les différentes maladies mentales présentées dans la série sont toujours abordées avec humour, mais surtout intelligence et bienveillance.
En bref, gros coup de cĹ“ur pour cette deuxième saison et pour la série en générale.
Conclusion
Pour conclure, jetez-vous sur cette série touchante, aussi drôle que gênante qui vous donnera vraiment l’impression de faire partie de ce petit groupe d’amis.
C’est vraiment l’honnêteté et la sincérité de cette série et de ses personnages que j’ai aimé le plus et qui m’ont fait passer des moments aussi drôles que tristes.
Gros coup de cĹ“ur pour ce show atypique qui, dans tous les cas, ne vous laissera pas indiffèrent.
(Ah et j’ai oublié de vous parler de la magnifique bande originale que vous pouvez retrouver sur Spotify et qui est parfaite pour la série.
Ah et j’ai aussi oublié de vous parler de ce super générique, différent à chaque épisode, mais réutilisant la même musique — qui rentre bien en tête d’ailleurs — et qui représente, en général, l’un ou plusieurs des personnages en train de cuisiner.)
(5 / 5)