Titre :WonderAuteur : R.J Palacio Editions : Alfred A. KnopfGenre : Contemporain
Prix : 7.99 eurosNombre de pages : 320Tranche d’âge : à partir de 10 ansDate de parution aux États-Unis : 14 Février 2012Date de parution de la version française :3 Janvier 2013 (Pocket Jeunesse)
À partir du moment où j’ai commencé à lire, j’étais déjà consciente d’
une addictivité indéniable. Les chapitres sont courts et s’enchaînent de manière très fluide, alternant différents points de vue. Je ne m’attendais pas du tout à cela, et comme beaucoup de gens j’ai eu peur, car Auggie est un personnage auquel on s’attache extrêmement vite et extrêmement fort surtout ! De ce fait, avoir le point de vue d’autres personnages nous fait penser qu’on va s’éloigner d’Auggie mais en réalité ce n’est pas du tout le cas. Auggie est LE centre de l’histoire : comme dit si joliment sa soeur, « August, c'est le Soleil. Maman, Papa et moi, nous sommes les planètes en orbite autour de cet astre »C’est juste IMPOSSIBLE de ne pas aimer Auggie, de ne pas avoir l’impression que ce personnage existe, que c’est notre petit frère, qu’on doit le protéger... personnellement je mourrais d’envie de le serrer fort dans mes bras tout au long de ma lecture !Ce petit garçon m’a touché en plein coeur. Il est si gentil et si intelligent ! Mais il est physiquement différent de la « norme » et cela impacte toute sa vie.« Mom and Dad don’t see me as ordinary, either. They see me as extraordinary. I think the only person in the world who realizes how ordinary I am is me. »
Je ne peux pas dire que je comprend Auggie ou les personnes qui vivent ce qu’il vit, mais je sais très ce que l’on peut ressentir quand tous les regards sont braqués sur nous. Pas des regards d’admiration, non, des regards de curiosité mal placée, de pitié.C’est très dur. Je vis cela quand je dois me déplacer en fauteuil roulant, et dans ces moments là, j’ai l’impression de n’être plus qu’un objet... je ne suis plus moi, on ne voit plus que le fauteuil. Pour Auggie, c’est ça mais en 100 fois pire. Les enfants (et même les adultes) sont cruels et le traitent comme un monstre, comme si il n’était pas humain, comme si il n’avait pas de coeur, tout ça parce que son visage n’est pas aussi parfait que le leur.Je savais qu’Auggie allait être harcelé en rentrant au collège (c’est le sujet principal de cette histoire) et je m’attendais à une violence brute/directe, mais il va en réalité être confronté à des attaques vicieuses, discrètes, sournoises, ce qui semble être finalement 100 fois plus dur pour la personne qui le vit.C’est triste mais je n’ai pas été surprise. C’était très crédible, je sais que cela existe et j’ai trouvé ça très important de montrer que "même" les enfants peuvent être méchants. Ce n’est pas nécessairement un manque de maturité ou parce qu’ils n’ont pas conscience de leurs actes. On se rend vite compte que c’est simplement une personnalité ou une éducation qui engendre ce genre de comportement.Avez-vous lu cette merveille ? Je vous ordonne d’y remédier si ce n'est pas le cas !