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À chaque nouvelle sortie de Jojo Moyes, la toile s’affole. Personne ou presque dans la blogosphère n’ignore le succès de l’auteure depuis l’adaptation de son roman « Avant toi » au cinéma. Avant de voir ce film, je suis tombée sous le charme de Lou et Will, mais j’ai été également captivé par la plume de Jojo Moyes. En conséquence, je n’ai pas pu résister très longtemps à l’attrait de ce nouveau roman.
Je remercie les éditions Milady ainsi que le site NetGalley pour l’envoi de ce service presse numérique.
Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.
Un siècle plus tard, à Londres, Liv Halston reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari avant de recueillir son dernier soupir. Sa vie est bouleversée de plus belle lorsqu’une rencontre fortuite lui permet de découvrir la véritable histoire de ce tableau.
Jojo Moyes écrit best-seller sur best-seller. Cette auteure a une mine d’or entre les mains. Et, elle sait surfer sur son succès puisque deux suites ont été écrites à « Avant toi ». Cette notoriété génère forcément beaucoup d’attentes.
Quand je me plonge dans un roman de Jojo Moyes, j’ai envie de croiser des personnages attachants à la vie banale, mais qui lorsque les héros se rencontrent leur vie bascule pour devenir exceptionnelle.
1916 – Sophie et sa famille essaient tant bien que mal de survivre à la guerre. Les seuls hommes qui restent dans le petit village de la Somme sont soit de jeunes garçons, pas encore en âge de se battre, soit des vieillards. Acculée de toute part, elle passe un pacte avec le diable.
2006 – Liv, veuve depuis plusieurs années, se débat dans les méandres du quotidien. Ses seuls biens se résument à une maison vide et un tableau.
Le vrai héros de cette histoire est le fameux tableau peint au début de XXe siècle par le mari de Sophie et qui va se retrouver en possession de Liv, un siècle plus tard. Ces deux jeunes femmes n’ont rien en commun, elles vivent dans des pays différents à différentes époques, mais le tableau va les lier de manière irrévocable.
Si vous lisez le blog, vous devez sûrement connaître ma passion pour l’histoire. J’aime les romans qui prennent place dans l’Histoire, car tout peut être inventé sauf les faits historiques. C’est une source non négligeable d’apprentissage.
J’ai commencé à prendre intérêt à l’histoire se déroulant durant la Première Guerre mondiale et relatant le courage des femmes qui ont dû apprendre à survivre sans leurs maris.
Sophie est une héroïne courageuse qui n’a que le bien de sa famille en tête. Elle peut prendre des décisions irréfléchies, mais toujours dans un but non égoïste. C’est un personnage attachant qu’on a envie d’apprendre à connaître.
À la minute où la première partie s’est achevée, j’étais rempli de tristesse, et d’appréhension concernant l’avenir de Sophie. Je n’avais pas envie de changer d’époque ni de connaître de nouveaux personnages.
Et malheureusement, Liv n’a pas réussi à me convaincre. Heureusement, cette héroïne est très bien entourée. Liv est un personnage volatile que j’ai eu du mal à comprendre.
L’histoire reste toutefois très intéressante riche en connaissance. Seulement, j’avais déjà remarqué que Jojo Moyes pouvait se perdre en détail inutile, noyant le lecteur dans une succession de longueurs. Le roman manque à certains moments cruellement de rythme. Et en fin d’année 2017, j’avais envie de lecture plus légère, qui avance d’un point A à un point B sans tergiverser en palabres.
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