Auteur : Lucie Barnasson
Edition : Mots en flots
Nombre de pages : 470

      Lénia vit dans un monde où toute mélodie est interdite – pire même, puisqu’elle y est considérée comme nocive ! La population vit donc depuis plus d’un siècle réfugiée sous des dômes insonorisés. Cependant, contrairement à ses semblables que cela n’a jamais empêchés de continuer à vivre normalement, la jeune adolescente se sent enfermée, prisonnière de cette vie tout autant que des dômes. Sa rencontre avec Tristan apporte enfin toute la lumière sur le mystère de ce mal-être, et Lénia découvre qui elle est vraiment. Mais qui est cette ombre mystérieuse et sombre qui semble la suivre jusque dans ses cauchemars ? Et quel terrible secret cache-t-elle sous sa cape au revers de sang ?
      Grâce à mon partenariat avec les éditions Mots en flots, j’ai pu lire ce tome 1 (et le tome 2 par la même occasion yeaaah)
      Lénia s’apprête à vivre sa nouvelle rentrée mais elle ne se sent pas vraiment à sa place car elle doit vivre dans un monde sans musique. Hé oui, elle adore la musique mais malheureusement c’est interdit. Les habitants de ce dôme insonorisé ont un vaccin qui provoque une douleur atroce à en souffrir le martyre s’ils ont le malheur d’en attendre ne serais-ce qu’une petite note. Certains habitants s’en fichent royalement, car cela date d’un siècle donc ils se sont plutôt habitués, pour Lénia, c’est un peu dur. C’est quand elle va rencontrer Tristan, que sa vie va littéralement changer. 
      Après maintes fois entendues, parlez de cette fameuse trilogie, quoi de mieux que de la lire et d’avoir son propre avis ? Eh bien, je peux dire que j’ai bien aimé ma lecture. Les personnages ont vraiment du potentiel, on a envie de les découvrir toujours un peu plus. Lénia est une héroïne pas comme les autres car elle n’a pas du tout confiance en elle et se pose beaucoup de questions, solitaire, fragile, elle va s’ouvrir un peu plus grâce à Tristan. Ah, Tristan, un personnage énigmatique avec une grosse carapace qui ne demande qu’à être enlevé. J’ai eu beaucoup d’aprioris sur ce couple et fort heureusement, leur amour n’est pas niais ! Hallelujah.  Et les personnages principaux qui apportent la petite touche à l’édifice. Ce qui est intéressant, c’est que tous les personnages sont vraiment bien développés et surtout attachants qu’on a envie constamment de suivre leurs aventures.
      D’ailleurs, nous suivons l’histoire des deux points de vue de notre petit couple tout meugnon, ce qui nous permet de voir leurs évolutions ensemble. La plume de l’auteur est fluide, les mots sont vraiment bien choisis, tellement bien qu’on arrive à se fondre dans l’histoire jusqu’à en ressentir les émotions des personnages.  L’auteur, en plus de ça, joue vraiment avec nous... Les révélations arrivent doucement mais sûrement et l’univers est bien développé. Cela reste une dystopie et l’univers a beaucoup de similitudes avec les autres romans du genre comme Hunger Games, Divergente...  Malgré tout, Destinés se démarque assez facilement. 
      Après avoir lu ce livre,on se rend vraiment compte de la place de la musique. On ne croirait pas comme ça mais la musique a une grande place dans notre société. D’ailleurs, l’auteur la met en avant avec des événements réels ou même fictifs dans son roman et je trouve ça vraiment sympa. Pour moi, je ne pourrais pas vivre sans. La musique permet de ressentir des émotions, de s'évader, comme la lecture d'ailleurs mais je pense qu'un monde sans musique peut vite devenir triste.
      En bref, j’ai bien aimé ce premier tome qui soulève beaucoup de questions qui trouvent petit à petit ses réponses, l’action qui est au rendez-vous. Un premier tome qui donne vraiment envie de découvrir la suite. Un monde sans musique pour moi est impensable. L’auteur nous livre un univers riche en rebondissements et qui joue plutôt avec nos nerfs.