Enfin, le voici, le tant attendu, le troisième tôme qui vient clôturer la formidable trilogie de La passe-miroir !! Thorn, finie la compta, nous voici !
Libres pensées...
A la fin du deuxième tome, nous avions laissé Thorn et Ophélie en fâcheuse posture, Thorn sur le point d'être exécuté par Farouk, son propre esprit de famille (on ne peut donc compter sur personne), s'était évadé in extremis de sa prison pas lustrée suite à une entrevue peu fructueuse avec Dieu (rien que ça), et Ophélie s'en était retournée chez elle, ignorant ce qu'il était advenu de celui qu'elle venait tout juste d'épouser (elle aurait pourtant pu être plus fringuante, les épousailles en prison ne se terminent habituellement pas pour le mieux, nous diront Grace et Joseph Plunkett). Bref, trois ans plus tard, Ophélie se trouve lasse d'attendre le retour de ce mari auquel elle s'est, il faut bien l'admettre, terriblement attachée, et elle se rend donc sur Babel, aiguillée en cela par son bon ami Archibald, afin de retrouver la trace de son bien-aimé. Mais sur Babel, des épreuves peu reposantes l'attendent, annoncées par des événements mystérieux qui se déroulent peu de temps après son arrivée.
Le troisième opus de la saga est toujours aussi savoureux, mais également, il faut bien l'admettre, un poil déroutant. Comprenez-moi : voilà que l'on m'apprend soudain l'existence d'un endroit jusqu'alors inconnu, Babel, et qu'il s'avère que la majorité de l'intrigue s'y déroule. Cela m'a paru moins évident et logique que ce qui s'était produit dans les précédents tomes, ce pourquoi j'ai peut-être été moins conquise à la lecture de ce livre-ci.
Ne dramatisons pas, l'autrice est talentueuse et sait nous faire miroiter monts et merveilles, affliger toutes sortes de galères à Ophélie, que l'on plaint sincèrement, pour finalement lui apporter la clef aux maux qui la taraudent. En bref, l'intrigue reste bien menée, en dépit d'une accélération un peu essoufflante sur la fin, et l'on se plaît toujours dans l'univers tricoté pour nous par Christelle Dabos.
En fin de compte, cette conclusion se tient, et la qualité du tome est loin d'être médiocre (et pourtant, je ne suis pas franchement fromageophile), de sorte que l'on n'a qu'une hâte en refermant le roman : que Christelle Dabos nous concocte une nouvelle de ses merveilles, et une belle saga de son cru !
Pour vous si...
Morceaux choisis
"_Sais-tu pourquoi l'orange est un fruit reaaaally important ?
Elle ne s'était pas attendue à cette question-là.
_Euh... Il guérit du scorbut ?"
"_Vous... vous devez me trouver très émotif, Miss Eulalie, dit-il en s'essuyant la bouche d'un geste humilié. La vérité est que j'ai la phobie des chats. Celui-là était... particulièrement gros."
"Saviez-vous que les gauchers étaient autrefois persécutés ? demanda-t-il à brûle-pourpoint. On les appelait les "sinistres" à cause de cette perception qu'ils avaient - que nous avons - de l'univers qui nous entoure ! " (hum... est-ce qu'on ne les appelait pas plutôt "les sinistres", du latin "sinistra", "gauche"?...)
Note finale3/5(cool)
Libres pensées...
A la fin du deuxième tome, nous avions laissé Thorn et Ophélie en fâcheuse posture, Thorn sur le point d'être exécuté par Farouk, son propre esprit de famille (on ne peut donc compter sur personne), s'était évadé in extremis de sa prison pas lustrée suite à une entrevue peu fructueuse avec Dieu (rien que ça), et Ophélie s'en était retournée chez elle, ignorant ce qu'il était advenu de celui qu'elle venait tout juste d'épouser (elle aurait pourtant pu être plus fringuante, les épousailles en prison ne se terminent habituellement pas pour le mieux, nous diront Grace et Joseph Plunkett). Bref, trois ans plus tard, Ophélie se trouve lasse d'attendre le retour de ce mari auquel elle s'est, il faut bien l'admettre, terriblement attachée, et elle se rend donc sur Babel, aiguillée en cela par son bon ami Archibald, afin de retrouver la trace de son bien-aimé. Mais sur Babel, des épreuves peu reposantes l'attendent, annoncées par des événements mystérieux qui se déroulent peu de temps après son arrivée.
Le troisième opus de la saga est toujours aussi savoureux, mais également, il faut bien l'admettre, un poil déroutant. Comprenez-moi : voilà que l'on m'apprend soudain l'existence d'un endroit jusqu'alors inconnu, Babel, et qu'il s'avère que la majorité de l'intrigue s'y déroule. Cela m'a paru moins évident et logique que ce qui s'était produit dans les précédents tomes, ce pourquoi j'ai peut-être été moins conquise à la lecture de ce livre-ci.
Ne dramatisons pas, l'autrice est talentueuse et sait nous faire miroiter monts et merveilles, affliger toutes sortes de galères à Ophélie, que l'on plaint sincèrement, pour finalement lui apporter la clef aux maux qui la taraudent. En bref, l'intrigue reste bien menée, en dépit d'une accélération un peu essoufflante sur la fin, et l'on se plaît toujours dans l'univers tricoté pour nous par Christelle Dabos.
En fin de compte, cette conclusion se tient, et la qualité du tome est loin d'être médiocre (et pourtant, je ne suis pas franchement fromageophile), de sorte que l'on n'a qu'une hâte en refermant le roman : que Christelle Dabos nous concocte une nouvelle de ses merveilles, et une belle saga de son cru !
Pour vous si...
- Vous vous demandez ce qu'il a diantre pu advenir de ce grand dadais de Thorn.
- Vous ne laisseriez pas Ophélie affronter seule ce grand mystère.
Morceaux choisis
"_Sais-tu pourquoi l'orange est un fruit reaaaally important ?
Elle ne s'était pas attendue à cette question-là.
_Euh... Il guérit du scorbut ?"
"_Vous... vous devez me trouver très émotif, Miss Eulalie, dit-il en s'essuyant la bouche d'un geste humilié. La vérité est que j'ai la phobie des chats. Celui-là était... particulièrement gros."
"Saviez-vous que les gauchers étaient autrefois persécutés ? demanda-t-il à brûle-pourpoint. On les appelait les "sinistres" à cause de cette perception qu'ils avaient - que nous avons - de l'univers qui nous entoure ! " (hum... est-ce qu'on ne les appelait pas plutôt "les sinistres", du latin "sinistra", "gauche"?...)
Note finale3/5(cool)