Gros craquage dans les sorties du mois de mars et un juste-milieu entre contemporain, SFFF et historique. Un mélange fait pour me plaire qui me ravit d’avance ! De longues et belles heures de lecture en prévision.
Timothy (nom de code « le pendu ») a un don. Il lit dans l’esprit des gens. Comprend tout avant tout le monde. Résout les énigmes les plus ardues. Le genre à s’ennuyer avec un Rubik’s Cube ou à connaître votre numéro de sécurité sociale par cœur. Mais Timothy a aussi un problème. Pas le fait d’être pauvre, non. Pas le fait d’être affublé d’un coturne toxicomane et parano prénommé Johnson. Un vrai problème, un problème, disons, comportemental. Qui fait que même le FBI répugne à travailler avec lui. Une vie sauvée, une récompense : ainsi fonctionne Timothy. Mais cette fois, et malgré l’appui de l’agent spécial Reese Thistle, il se pourrait que notre sympathique génie psychopathe ait trouvé à qui parler.
Mais loin d’eux, dans une métropole à l’agonie, le Zéro attend. Celui qui engendra les Douze et initia la fin du monde se consume de haine, ivre de vengeance.
Seule pourrait l’apaiser la mort d’Amy – le dernier espoir de l’Humanité – qui a grandi pour se dresser contre lui.
Une ultime fois, la lumière et l’ombre vont s’affronter. Amy et ses amis iront au-devant de leur destin.
Autour d’eux, dans une fresque grouillante de vie et d’action, gravitent d’autres personnages : Dominique Francon, une belle et riche journaliste qui cherche à se réaliser par elle-même, ou encore le complexe Gail Wynand, un patron de presse qui tire les ficelles de l’opinion publique grâce au pouvoir de ses journaux.
Chacun, pris dans le tourbillon de la vie, de la réussite et de l’amour, se dirige inexorablement vers sa destinée…
Vingt ans après la fermeture de la base, un groupe d’hommes et de femmes y atterrit, en toute illégalité. Ils vont réchauffer le corps gelé de Vostok, réveiller ses fantômes. Ils sont là pour s’emparer du secret du lac. S’ils échouent, il ne leur sera pas permis de rentrer vivants chez eux.
Si le destin du fleuron de la White Star Line est toujours aussi captivant, c’est que « son histoire ressemble à un grand roman devenu vrai », selon la formule de James Cameron, réalisateur du film Titanic. Et que l’on se pose toujours des questions entêtantes sur ce drame.
Le paquebot a-t-il été victime de la mauvaise qualité de son acier, d’officiers ivres, de l’absence de jumelles ou d’un incendie ? S’est-il lancé dans un concours de vitesse ? Y a-t-il eu une fausse manœuvre ? Le nombre d’embarcations de sauvetage a-t-il été réduit par souci d’économie ? Les navires proches ont-ils été incrédules ?
Entre enquête sur une catastrophe, plongée dans l’histoire de la marine et des sciences, reportage dans les chantiers navals de Belfast et les compagnies transatlantiques, choses vues dans l’univers des croisiéristes richissimes et des modestes migrants en quête du Nouveau Monde, ce livre bouscule les légendes sur une tragédie encore à vif plus de cent ans après les faits. Pour mieux établir la vérité, crue et tragique.
De la tragédie qui s’était jouée avant et qui avait précipité sa perte, je ne savais presque rien… Rien de la légende vivante qu’il avait été dans les milieux de l’antifascisme pendant les années 30. Rien des intrigues tramées en haut lieu, de Moscou à Paris, en un engrenage maléfique. Mais assez cependant pour donner à ce récit les accents d’un thriller politique… ”
Jusqu’au jour où son bras droit lui parle d’un très jeune homme, Lan Yu, étudiant en archi fraîchement débarqué à Pékin de sa lointaine province. Lan Yu cherche un petit boulot et le collègue pense qu’il pourrait bien plaire à Handong. Ce dernier s’avère de prime abord très méfiant vis-à-vis ses origines rustres, mais se retrouve rapidement subjugué par l’innocence de Lan Yu. Ce qui commence par un échange monnayé se transforme vite en une fulgurante passion amoureuse qui va faire perdre la raison à Handong, et pousser sa famille à lui imposer un mariage forcé pour le « remettre dans le droit chemin ». Mais comment oublier un tel amour ?
Le chaudron brisé, Nathalie Dau (Les moutons électriques) Pour certains mortels, cela signifie un héritage lourd à porter, mêlé de malédiction. Ainsi en va-t-il d’Augusta Quinn et d’Alwyn Archtaft. Destinés à réparer le chaudron de Kerridwen, afin de permettre le retour de la déesse, ils devront compter avec Affang, le terrible démon des eaux, qui les poursuivra de sa haine. Mais en cette fin de XXe siècle, un dieu veille et se souvient. Capable d’arpenter les lieux d’ici et d’ailleurs, Kernunnos, sous l’un ou l’autre de ses avatars, permettra à la réalité de rattraper le mythe… et de le dépasser.
Véridienne (Récits du Demi-Loup, 1), Chloé Chevalier (Les moutons électriques, collection Hélios) Au bord de l’implosion, le royaume du Demi-Loup oscille dangereusement entre l’épidémie foudroyante qui le ravage, la Preste Mort, les prémisses d’une guerre civile, et l’apparente indifférence de son roi.
Les princesses Malvane et Calvina, insouciantes des menaces qui pèsent sur le monde qui les entoure, grandissent dans la plus complète indolence auprès de leurs Suivantes. Nées un jour plus tard que les futures souveraines auxquelles une règle stricte les attache pour leur existence entière, les Suivantes auraient dû être deux. Elles sont trois. Et que songer de la réapparition inopinée du prince héritier, Aldemor, qu’une guerre lointaine avait emporté bien des années auparavant ? Avec lui, une effroyable réalité rattrape le château de Véridienne, et le temps arrive, pour les Suivantes et leurs princesses, d’apprendre quels devoirs sont les leurs.
Si Lady Maud Cunard fut une grande mécène de la musique anglaise, attirant dans son salon le Tout-Londres de l’entre-deux-guerres, sa fille, Nancy, dont la beauté fascina les plus grands photographes et qui partagea la vie d’Aragon, s’engagea dans la lutte contre le racisme et couvrit la guerre d’Espagne aux côtés des Républicains.
Ces deux figures d’exception s’affrontèrent dans un duel à mort, un conflit mère-fille à la fois banal et tragique, qu’elles poussèrent à son paroxysme, jusqu’à en faire le stéréotype du carnage familial. Mais qui fut la coupable ? Qui fut l’innocente ?