« Tout finit par se calmer, je n’arrêtais pas de me répéter … J’ignorais à quel point je me trompais.«
Genre : Jeunesse, Contemporain
Nationalité : France
Date de publication : 2018
Éditeur : Flammarion jeunesse
Note :
Résumé :
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d’art d’un artiste mondialement connu à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c’est l’enfer.
Mon avis :
Avec le temps, je me rends compte que je suis de plus en plus attirée par les récits de vie, des histoires concrètes qui reflètent la société actuelle. Rien d’étonnant donc à ce que mon attention se porte sur ce roman dont le résumé m’a fortement intrigué. Malheureusement, bien que distrayante, cette lecture ne m’a pas véritablement transcendé plus qu’une autre.
De fait, malgré un sujet intéressant et qui fait écho à des faits réels, je n’ai pas été transporté dans l’histoire. Peut-être est-ce dû à la brièveté du roman qui compte moins de 200 pages. Difficile de s’attacher à des personnages et à se plonger pleinement dans l’intrigue. En tout cas pour moi. Néanmoins, je n’ai pas déprécié ma lecture car j’ai apprécié plusieurs aspects.
Le premier est que l’héroïne, Mélanie, évolue tout au long de l’histoire. Même si elle reste une jeune fille par certains aspects, elle prend conscience du monde qui l’entoure et de la brutalité dont il peut faire preuve. J’avais peur que l’histoire soit un peu trop jeunesse, et au début c’est ce que j’ai pensé en voyant la romance entre Mélanie et son petit ami. Mais les événements, notamment certains rebondissements, ont tout de suite donné un autre ton à l’histoire, plus sérieux, plus profond, que j’ai beaucoup aimé. L’atmosphère s’alourdit petit à petit et les tensions apparaissent progression, en écho avec le style d’écriture.
Par contre, même si j’ai aimé la morale qui s’en dégage, je regrette la façon dont s’achève l’histoire. Je l’avoue, j’aurais aimé quelques pages en plus, quelques approfondissements. Là, elle est tombée à plat pour moi. J’ai été déçue par cette fin trop abrupte à mon sens et un peu trop « happy end ». Certes, cela contraste avec tout ce qui précède dans le roman mais je trouve que cela enlève le côté réaliste qui me plaisait jusque là. Toutefois, je retiens principalement la morale qui se dégage de cette courte histoire car comme dirait Thomas Hobbes :« L’Homme est un loup pour l’homme » et la malheureuse histoire de Mélanie et de sa mère en est la parfaite illustration.
Ma Mère, la honte est un petit roman idéal pour décompresser, avec un petit chocolat chaud et quelques biscuits, et pour les gens pressés qui cherchent une lecture rapide et agréable.
Bisous à vous mes petits bouquineurs !
L’auteur :