Amour Monstre, Katherine Dunn (Geek Love)
Ce livre, je l’ai d’abord vu une première fois dans ma bibliothèque en tête de rayon. La couverture était mignonne, mais étrangement, dans mon humeur du moment, ça ne me disait trop rien. Par la suite, Tassa Dans les Myriades, l’a lu et m’en a dit beaucoup de bien. Les histoires centrées sur la famille, d’ordinaire ça ne m’attire pas vraiment, mais il faut parfois sortir de sa zone de confort.
Dans Amour Monstre, on suit et découvre la vie de la famille Binewski à travers les yeux d’une des enfants Olympia, née naine et difforme. Cette dernière vie dans le cirque de ses parents à la progéniture surprenante. Des Siamoises (adorables), un fils proche du triton, Olympia et enfin le petit dernier aux pouvoirs plutôt surprenant. Derrière ces naissances toutes plus surprenantes les unes que les autres se cachent un traitement plutôt déroutant : la prise de radiation sous toutes ses formes. C’est une idée qui peut surprendre, pourtant, elle fut très courante à une certaine époque suivant la découverte du radium.
A travers cette famille qui pourrait rebuter plus d’un, ces derniers font preuve d’une force et d’un amour incroyable entre eux. Chacun a son caractère propre et très vite certains sortent du lot. J’avoue avoir beaucoup aimé les siamoises, là où j’ai détesté Arturo qui est un jaloux maladif doublé d’une diva. C’est un très beau message de tolérance que l’auteure amène, mais pourtant, je n’ai tout simplement pas accroché au livre. Peut-être trop lent pour moi et pas dans mes habitudes littéraires, il n’en reste pas moins surprenant. L’édition à la police toute petite n’aura peut-être pas aidé. J’aime en général qu’elle soit aérée afin d’éviter cette sensation d’étouffement et de ne pas avancer dans la lecture.
Un livre à lire si on aime les destins familiaux, les beaux messages et les personnages hors normes. La plume de l’auteure est tout en poésie, mais la mise en place lente m’aura dérangée.
Edition Gallimeister
Pages 472
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