471 pages
Depuis le mois de janvier, je vous proclame mon amour pour cette nouvelle saga – ou mon amour peut-être pour Reed. J’attendais avec impatience la sortie du troisième tome. Il a eu à peine le temps d’atterrir dans la boîte aux lettres que je commençais déjà à le dévorer. Mon enthousiasme n’a pas diminué au cours de ma lecture.
Vous pouvez retrouver d’ores et déjà mon avis sur « La princesse de papier » et « Le prince brisé ».
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
Je remercie les éditions Hugo roman pour l’envoi de ce service presse.
Reed Royal a un tempérament de feu et des poings encore plus rapides. Mais sa manie de répondre à chaque obstacle avec la violence s’est finalement retournée contre lui. S’il veut sauver celle qu’il aime et lui-même, il aura besoin de s’éloigner de son passé torturé et de sa réputation en lambeaux.
Personne ne pense qu’Ella survivra à la famille Royal. Tout le monde est persuadé que Reed les détruira.
Ils ont peut-être raison.
Tout le monde conspire pour les éloigner l’un de l’autre, mais Ella et Reed doivent trouver le moyen de surmonter la loi, sauver leurs familles, et dévoiler tous les secrets de leur prison dorée.
Dans une même saga, il est rare de réussir à conserver l’enthousiasme du lecteur à chaque tome. Alors certes ce tome 3 n’est pas un nouveau coup de coeur, mais c’est une excellente lecture et j’admire les auteures, Elle Kennedy et Jen Frederick, pour leur exploit.
À la fin du tome 2, Reed est arrêté par la police et accusé du meurtre de Brooke, la fiancée de son père. Pour la police, Reed est le coupable idéal et toutes les preuves semblent mener jusqu’à lui et son infâme caractère bagarreur joue contre lui. La voie est sans issue et lorsque le procureur lui propose un accord, Reed accepte.
Ella marche au bord du gouffre. La famille qu’on lui avait promise s’étiole sous ses yeux. Le retour de Steve, son père biologique, n’apporte que confusion.
Retrouver Reed et Ella est délicieux.
Reed est le bookboyfriend par excellence. Il est à la fois adorable et totalement énervant, mais sa force est qu’on lui pardonne ses excès. Et une fois encore Reed montre qu’il agit avant de réfléchir, à son détriment.
Ella est un peu plus réfléchie que Reed, mais ici elle fait ressortir son côté tête brûlée. Elle apprend à être une adolescente comme les autres, et malheureusement cela ne la réussit pas toujours.
Cependant, le plus important des personnages dans l’histoire est la famille Royal. Les liens qui se tissent entre tous les membres de cette famille sont forts et beaux. Et c’est de cette famille que je suis tombée amoureuse dans ce tome.
L’histoire du tome 3 se concentre sur le sort de Reed. Toutefois, Elle Kennedy et Jen Frederick n’ont pas choisi de faire évoluer la romance contemporaine en romance au sous-genre policier. Le lecteur suit l’enquête de loin et il n’en est pas acteur. Tout comme Ella, il est impuissant face au mauvais karma de Reed. Pourtant, il n’est pas difficile de comprendre qui est le vrai coupable.
Le lecteur ressent très fortement le sentiment d’enfermement et d’impuissance qu’éprouve Reed. J’ai vibré tout au loin de ma lecture pour Reed ne sachant pas s’il allait s’en sortir – bien que nous soyons dans une romance, les fins heureuses sont monnaies courantes. Malheureusement, j’ai trouvé que le roman souffrait parfois de quelques longueurs. C’est pour cette raison que j’ai noté plus sévèrement ce tome.
Maintenant, j’ai hâte de lire les aventures de Easton. C’est un sacré personnage irrévérencieux qui donne l’eau à la bouche.
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