Auteur : Delphine Biaussat
Edition : Evidence
Nombre de pages : 95
C'est la catastrophe à Aglot : les morts se relèvent ! Ils détruisent tout sur leur passage. Anthony, nouveau gardien à la prison de la ville, et Emilie, l'une des détenues, vont coopérer pour survivre. Entre tensions et révélations, ils vont tenter de percer le mystère de cette invasion. Réussiront-ils à sauver les citoyens, et envisager un avenir heureux ?
Émilie est dans une prison où elle cauchemarde toujours sur le jour de son procès. Anthony est un nouveau gardien et ils vont devoir coopérer sous l’assaut des morts qui décident de tout détruire sur leur passage.
Ceux qui me connaissent savent que j’adore les zombies, les choses gores donc je ne m’attendais pas à grand-chose en lisant ce roman, surtout sur comment les zombies se comportent car c’est toujours à peu près la même chose partout. J’ai été plutôt surprise dans celui-ci pour plusieurs raisons.
Les zombies sont extrêmement lents et on se demande même comment les personnages peuvent se faire mordre. Il faut être vraiment débile, limite tu tends ton bras et t’attends que le zombie ouvre la bouche et te mordes ; pendant ce temps-là, tu as le temps de finir le dernier roman de 500 pages que tu as entamé il y a une heure, aller aux toilettes et te replacer bien. (Pour vous montrer la vitesse du spécimen.) La provenance de ces créatures peut peut-être expliquer tout ça : il n’y a pas de virus, c’est juste des manipulations génétiques. Alors comment ils sont apparus ? On va dire qu’ils ont vu de la lumière et qu’ils ont voulu participer à la fête !
La survie, cela peut-être parfois signification de conflit... Hé oui, tu viens d’être engagé, tout content d’aller à ton nouveau boulot, tu réfléchis a ce que tu vas faire à la fin du mois quand tu auras enfin ta paye et bam apocalypse... Rien de bien réjouissant et cela peut vite te rendre complètement fou et énervé. Surtout quand tu dois aider une prisonnière que tu es censé surveiller, là vous devez vous entraider... Bon bien sûr, il y a des pertes humaines... Malheureusement, ce n’est pas des pertes humaines bien effrayantes. On ne sait rien... Ah si, qu’ils sont morts mangés par des zombies. Les descriptions ne nous donnent pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent malheureusement pour moi.
Les protagonistes sont deux personnes tout à fait normales, qu’on peut croiser dans la rue. Mais ce sont vraiment deux opposés. Émilie est une personne qui parait forte au premier abord, tandis qu’Anthony est un peu naïf. Ce qui fait qu’on ne s’attache pas forcément à eux. On suit leur aventure, cela s’arrête là. Malheureusement, l’auteur reste en surface de leur personnalité. Ce sont juste deux personnes qui doivent s’aider à survivre contre des zombigots (Zombie + escargot.... Je sors ? Oui oui.).
La chose que j’ai bien aimée par contre, c’est l’atmosphère. La prison dégage l’effet de renfermement et cela provoque un malaise chez le lecteur. C’est la chose qu’en tout cas l’auteur a su me créer quand je lisais ses pages. Moi qui n’aime pas être enfermé dans des petites pièces, je n’aurais pas aimé être à leur place. S’échappé d’une prison où normalement tu ne peux pas et avec des morts à tes trousses, y a de quoi stresser. Et la conclusion a été superbe ! De quoi bien rattraper ces zombigots qui peuvent parfois exaspérer !
En résumé, je suis plutôt mitigée envers ce roman. Je suis fan de zombie mais la je les ai trouvés trop lent à mon gout qu’on se demande presque comment ils font pour se faire mordre. L’ambiance quant à elle a bien tenu ses promesses. La plume légère de l’auteur a donné un texte sympathique à lire mais sans plus pour ma part. Peut-être pour une autre fois.