Tatiana de Rosnay
Traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff
Editions Heloïse d’Ormesson
Mars 2018
359 pages
Il pleut, il pleut, il pleut à Paris. La Seine est en crue, inonde les rues, les hôpitaux, les magasins, les immeubles. Vision apocalyptique de la capitale. Le tableau est inquiétant parce qu’on se dit que ça pourrait arriver un jour…
La famille Malegarde se retrouve à Paris pour fêter les soixante-dix ans du père, arboriste à la réputation mondiale. Le fils, lui aussi, est célèbre mais dans le domaine de la photographie. Le drame familial arrive très vite, les souvenirs resurgissent, les révélations émergent, bref ! Tout part à vau-l’eau. Et en même temps, cela permet à chacun de prendre conscience de l’essentiel, c’est-à-dire de l’importance de la communication entre les êtres.
Le sujet n’est pas original mais le roman se lit facilement, c’est fluide, ça coule tout seul (normal avec autant d’eau), on a envie d’en connaître toujours davantage, les informations sont distillées au compte-goutte, au gré de la montée des flots.
Mais.
J’ai tiqué plus d’une fois sur l’écriture. Trop de bons sentiments, trop de propos explicatifs, une écriture qui manque d’aspérité, c’est trop lisse pour moi ou pas assez poétique, ça manque de personnalité. Certaines phrases à la limite du cliché ou de la bien-pensance m’ont affligée.
C’était la première fois que je lisais cette auteure, je ne savais pas qu’elle écrivait en anglais, j’aurais bien envie d’en lire un autre pour infirmer ou confirmer ce premier ressenti en demi-teinte.
J’attends dans vos commentaires des suggestions pour d’autres titres…