Edition: Le livre de poche
Genre: Aventure
Parution: 2005 (cette édition)
Pages: 263
Description: Helena Campbell, jeune fille fantasque issue d’un des meilleurs clans écossais, déclare à ses oncles qu’elle n’envisagera le mariage qu’après avoir contemplé le rayon vert.
Selon une vieille tradition, celui qui l’a vu «ne peut plus se tromper dans les choses des sentiments». Au cours de cette quête, elle pourra juger les qualités et les sentiments du jeune pédant Aristobulus Ursiclos ainsi que l’âme d’un jeune peintre qu’elle sauvera d’un naufrage.
Je vous retrouve avec une nouvelle chronique un peu différente de d’habitude puisqu’il s’agit d’un classique. Allez savoir pourquoi, en flânant dans les rayons de mon CDI, quand je suis tombée dessus, il m’a intrigué. L’histoire se déroule en Ecosse, je vois une potentielle histoire d’amour avec un artiste… je me dis « banco ». D’autant plus que je n’avais lu qu’un Jules Verne dans ma vie (Vingt mille lieues sous les mers) au lycée et je l’avais abandonné. J’ai donc pris comme un défi de lire et de finir mon premier Jules Verne!
Et malheureusement… ce ne fut pas de tout repos. Il s’avère que j’ai (re)découvert que Verne avait une plume qui ne me plaisait pas du tout. Les descriptions sont longues, très longues, TROP longues! Quand j’ai fini par comprendre le principe, à la fin je lisais les descriptions en diagonale car cela ne m’intéressait pas du tout. D’ailleurs, si je n’avais pas investi ma fierté dans le fait de finir ce livre, je l’aurais sans doute abandonné.
Il s’avère en plus de cela que l’histoire n’est, selon moi, pas des plus intéressantes. Helena décide avant de se marier, comme le veulent ses oncles, de voir le Rayon-vert. Le petit groupe s’engage donc dans un voyage de plusieurs mois à travers l’Ecosse pour apercevoir ce fameux rayon. C’est sans compter sur Aristobulus Ursiclos, un scientifique exécrable qui n’aura de cesse de les embêter. Heureusement le personnage d’Olivier Sinclair est plus agréable.
Je vais quand même essayer de trouver quelques point positifs… Les illustrations de cette édition sont belles et permettent de mieux visualiser les paysages. Et je vous avoue qu’une illustration prenant une page entière, la lecture en était quelque peu accélérée, ce que j’appréciais! Sinon j’aime le fait qu’Helena ait réussi à se marier avec la personne qu’elle voulait et non pas avec la personne que ses oncles avaient choisis. Pour l’époque, je trouve qu’Helena devait sans doute représenter un personnage féminin au très fort caractère.
En bref, vous l’avez compris: Jules Verne n’est absolument pas fait pour moi et je ne risque pas de m’y replonger de si tôt.
Note: 2.5/10
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