Résumé :
Il faisait tout pour défendre son pays, il devra se battre pour y survivre.
Après la grande tempête, Nandal n’est plus que l’ombre de lui-même. Lorsque Karl se réveille, sans repères, au cœur d’une ville emprisonnée sous la glace, il comprend que tout ce qu’il a connu jusque-là n’est plus qu’un lointain souvenir.
Tiraillé entre l’envie d’aider le peuple du Nord qui l’a recueilli, et le besoin de retrouver sa famille, il rejoint l’expédition qui leur permettra peut-être de sauver Forgost d’une guerre inévitable.
Dans ce nouveau monde, régi par la loi du plus fort, Karl va devoir lutter pour survivre…
Néo-Monde :
Alors que le monde de Nandal s’est reconstruit suite à une tempête qui changea le monde, Karl se réveille seul sur un sol gelé au milieu de nul part . Au début, il ne se souvient de rien, une voix le guide, l’empêche de s’endormir dans ce froid intense installé au Nord du pays. On découvre alors, depuis son regard perdu, un nouveau monde. Un monde où tout a changé, où les catastrophes se sont déchaînées sur cette Terre et où les hommes sont divisés (ou alors l’ont-ils toujours été). Karl devra alors survivre autant aux conditions extrêmes qu’à la barbarie des hommes…
À travers un monde fort bien construit, on suivra alors l’évolution de Karl face au danger omniprésent, à la violence des hommes, à la recherche de sa famille et aux nouveaux conflits divisant les peuples…
Il accentuait la position de son regard sur un point fixe choisi au hasard parmi l’immensité du ciel, mais il se rendit à l’évidence même qu’il n’y changerait rien. Il restait un homme, rien de plus.
Petits plus :
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Un Karl comme Rick de The Walking Dead
Cette histoire m’a tout d’abord fait penser à la série The Walking Dead de Robert Kirkman, part bien des points. Alors oui, bien sûr, ce sont toutes deux des séries fantastiques et post-apocalyptiques, mais elles ont en commun des notions qui me semblent importantes ainsi que de drôles de coïncidences !
Pour vous prouver le tout : nos personnages principaux commencent par se réveiller d’un « long sommeil » pour se retrouver dans un monde qui leur est désormais inconnu. Ensuite, après une dure acceptation de la réalité, ils cherchent à retrouver leur famille. Leurs aventures sont parsemées de combats face aux autres survivants et aux horreurs qui ont ravagé le pays mais aussi de l’envie de reprendre une vie « normale » et saine répondant à de nouveaux besoins (comme le montre le jardinage). On retrouve alors des personnages qui vivent difficilement dans ce nouveau monde et qui sont en perpétuel questionnement. On assiste à différentes situations de dilemmes moraux, notamment sur le fait de tuer.
Retrouver toutes ces choses que j’apprécie m’a fait très plaisir, en lisant on est au cœur des actions et des pensées de nos personnages, et on est autant perdu qu’eux dans ce nouveau monde !
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l’ALENA du Sud
J’ai trouver assez comique qu’un des derniers villages de résistants se nomme Alena, même si son nom n’a rien à voir avec l’A.L.E.N.A. (Accords de Libre Échange Nord Américain ), car ce village se situe dans le sud désertique de Nandahl et que les liens entre les survivants sont…compliqués ! (Comme quoi les cours de géographie n’ont pas été totalement oubliés ! ^^)
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L’embrassement de Nandal
Encore un point commun avec une série ! J’ai trouvé que suite à la grande tempête, le pays de Karl ressemble d’un point de vue climatique à l’intérieur des 75èmes Hunger Games ! La nature fait sa vie, avec des climats extrêmes et des catastrophes naturelles fréquentes…
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De beaux noms
Dernier point que je tiens à préciser c’est l’originalité des prénoms et des villages de cet univers. Dans cet univers déjà si riche, ça a vraiment été un plus ! ^^
(j’ai trouvé Nandal!)
Karl trouvait V de plus en plus charismatique. Il comprenait pourquoi il dirigeait cette communauté. Les gens lui faisaient confiance et cela était totalement réciproque. Le vieillard en vint rapidement à l’épisode de l’assaut aérien qui s’enchaîna également avec celui de la poursuite dans la forêt, puis à la mort d’un Félon. Au fur et à mesure du discours, Karl revoyait la scène. Cela le rendait malade, c’était plus fort que lui. Cette petite ville qui tentait de survivre au chaos allait entrer dans une guerre qu’elle ne pourrait peut-être pas gagner, c’était la triste vérité. Il parcourut la foule du regard et vit avec effroi des enfants et des adolescents, eux aussi, hypnotisés par les sages paroles qu’ils étaient en train d’écouter.
Mon avis :
Alors honnêtement… Je ne sais pas comment le dire… Mais ça était un gros coup de cœur ! J’ai adoré ce livre ! Malgré un démarrage assez lent (voir même très lent), et c’est la seule chose que je peux reprocher, on découvre peu à peu un univers très riche et des personnages très intéressants. Ce livre rassemble tout ce que j’aime dans une dystopie ou un univers post-apocalyptique, y compris une psychologie complexe chez nos personnages. Ce fut un plaisir de lire un tel livre, et j’aimerai bien savoir la suite et je conseille ce livre à tout ceux qui aime le post-apocalyptique (sans attendre forcément des mutants!) ! ^^
Remerciements :
Je tiens à remercier les Éditions de la Carvelle qui m’ont proposé ce service-presse via la plate-forme SimPlement, ainsi que l’auteur de ce superbe livre, Teddy Roch.
Pour aller plus loin :
Vous pouvez retrouver la maison d’édition sur le site : https://www.editionsdelacaravelle.com/ mais aussi sur la plate-forme de financement collaboratif Ulule : https://fr.ulule.com/editions-la-caravelle/.
Le trailer du livre :
La présentation de la maison d’édition :
Série : Néo-Monde, tome 1
Titre : Les Voyageurs
Auteur : Teddy Roch
Éditions : la Caravelle
Collection : Orion
Genres : dystopie / post-apocalyptique
Année de parution : 2018
ISBN : 9782900744017
Nombre de pages : 390
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