Cela fait désormais quelques années que je suis un inconditionnel du Cartoomics, le grand rendez-vous qui se déroule chaque mois de mars à Milan, et qui concerne tous les amateurs de bande dessinée, mais aussi de culture geek au sens large. Il s'agissait cette année de la 25e édition, ce qui explique pourquoi un troisième pavillon a été ajouté aux deux précédents. Le Cartoomics 2018 affichait donc belle allure, avec une série incroyable d'animations et d'auteurs invités. J'admets que j'ai passé très peu de temps dans le nouveau pavillon, séparé des deux autres par un bref espace à ciel ouvert, mais qui a été victime des conditions météorologiques : la pluie ne donnait pas forcément envie de traverser pour aller voir tous les cosplayers, de leur côté. C'est dommage, mais pour le reste, il y avait tellement à faire là où j'étais, que je ne savais plus trop où donner de la tête!
C'est bien évidemment l'espace réservé à la bande-dessinée et au comics qui avait toute mon attention : toutes les maisons d'édition italiennes, de la plus grande aux réalités mineures, étaient représentées, et chacune avait des artistes à présenter en guest-stars. Panini Comics a par exemple ramené Alessandro Vitti, Marco Checchetto et Javier Garron, que nous avons aussi eu le plaisir de suivre durant une conférence fort intéressante, centrée sur les "Marvel New Guns" (on en reparlera dans quelques jours). Le cartoomics c'est aussi une artist alley, avec des dessinateurs peut-être moins reconnus, mais tout aussi talentueux la plupart du temps. Parmi les noms italiens que je vous recommande fortement de suivre à l'avenir, citons en vrac Luca Strati (qui sera avec nous au Printemps des comics) mais aussi Vincenzo Riccardi, Walter Trono, ou encore Marco Russo, Fabiano ambu et Paolo Bisi. Alors bien entendu, pour un Français qui ne connaît pas grand-chose du panorama transalpin, le Cartoomics peut ne pas sembler indispensable, mais ce serait une erreur, car vous trouvait également des noms plus identifiables au niveau international, et c'est l'occasion d'explorer une scène italienne qui mérite vraiment qu'on s'y attarde plus longuement.
crédit photo : Marco Verando
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