592 pages
Lucinda Riley est une auteure que je rêve de découvrir de 2015, année de la publication du premier tome des « Sept soeurs » par les éditions Charleston. D’ailleurs en bonne acheteuse compulsive de livres, j’ai craqué dès sa sortie sur « Maia », et il reste depuis ce temps non lu dans ma bibliothèque.
Heureusement, être lectrice Charleston pour l’année 2018 m’offre la possibilité de rectifier certaines omissions ou erreurs de ma part.
Je remercie les éditions Charleston pour l’envoi de ce service presse.
CeCe d’Aplièse ne s’est jamais vraiment sentie à sa place. Et à la suite du décès de son père adoptif, l’excentrique milliardaire Pa Salt – surnommé ainsi par ses six filles, adoptées aux quatre coins du monde – elle se retrouve complètement perdue.
Désespérée, n’ayant que les quelques indices laissés par son père, CeCe part à la recherche de ses origines… jusque dans la chaleur et la poussière du centre rouge de l’Australie.
Quel est son lien avec Kitty McBride, la fille d’un pasteur écossais qui a vécu là-bas il y a plus d’un siècle ?
Alors que CeCe découvre des secrets enfouis depuis bien longtemps, elle commence à penser que ce vaste et sauvage continent pourrait lui offrir quelque chose qu’elle a toujours cru impossible : un sentiment d’appartenance et un foyer…
En quelques phrases, Lucinda Riley m’a totalement enchanté. « La soeur à la perle » est une ode au voyage nous entraînant dans une quête touchante et émouvante à travers le temps et l’espace de l’outback australien.
Lucinda Riley mêle habilement les codes du roman contemporain et du roman historique.
Il est inhabituel de commencer une saga par le quatrième tome, mais je peux vous assurer qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu les trois premiers tomes pour comprendre « La soeur à la perle ». Chaque soeur possède son histoire et elles sont intimement liées, mais elles conservent leur indépendance pour que le lecteur ne se sente pas perdu à la lecture.
À la mort de leur père adoptif, chacune des sept soeurs hérite d’un message mystérieux indiquant les coordonnées des lieux où elles ont été trouvées.
Cece s’est toujours senti inadapté. C’est pour cette raison qu’elle a défini sa personnalité et sa vie en fonction de sa petite soeur Star arrivée en même temps qu’elle à Atlantis. Alors quand Star prend son indépendance, Cece est esseulée, perdue. Le message de son père est une aubaine. Cece a une excuse pour fuir Londres où elle se sent accablée pour partir sur les traces de ses origines aborigènes.
« La soeur à la perle » est une histoire à deux voix, deux héroïnes au coeur indépendant, et à l’âme féministe.
Cece est une femme à laquelle il est facile de s’attacher. Je me suis sentie proche de cette héroïne notamment à cause de sa dyslexie. Bien que j’en souffre depuis l’enfance, je ne suis pas aussi handicapée dans la vie courante que Cece.
Cece est une héroïne en quête de ses origines et qui grâce à elles va découvrir enfin qui elle est. A-t-elle besoin de se définir en fonction de sa soeur, Star, pour exister ou peut-elle être sa propre personne ? Artiste dans l’âme, la découverte de ses origines multiculturelles, de sa famille de sang, et les paysages australiens vont réveiller son art.
Cependant, la magie du roman ne réside pas uniquement dans la quête personnelle de Cece, elle réside dans le merveilleux personnage de Kitty. Si je me suis attachée à Cece, je suis tombée amoureuse de Kitty McBride.
Kitty est une femme incroyablement courageuse, passionnée et aventurière. À peine sortie de l’enfance, elle embarque pour l’Australie, un pays lointain et bien hostile par rapport à l’Écosse. Ainsi éloignée de sa famille, elle va prendre une succession de décisions qui vont la conduire à être la femme forte qui va régner en maître sur la société perlière de Broome.
L’histoire de Kitty est très émouvante. À plusieurs reprises, les larmes m’ont montée aux yeux pour se répandre sur mes joues face aux multiples évènements poignants qui ont jalonné la vie de Kitty.
Lucinda Riley est passionnée et l’on sent que l’histoire de Kitty et Cece qui est née dans son esprit a pris possession de son âme. Grâce à l’auteure, j’ai appris nombre de choses sur l’Australie : son art et sa culture. Ce pays qui ne m’avait jamais beaucoup intéressé a attiré ma curiosité, et je suis maintenant avide d’en connaître un peu plus.
J’ai peut-être commencé la saga par ce quatrième tome, mais je vais me faire un plaisir de dévorer les autres romans et m’éclairer sur l’histoire et la légende des sept soeurs.
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