Les planches de Lorenzo De Delici sont denses en pathos, et en expressivité, et son style est volontairement plus caricatural dès lors que nous quittons la Philadelphie réelle, pour pénétrer en zone inconnue. Les créatures tentaculaires, toutes différentes, qui peuplent cette fiction, sont mises en valeur par la colorisation de Annalisa Leoni, qui n'hésitent pas à exagérer parfois en terme de contraste ou de saturation, pour produire de beaux effets visuels, d'ailleurs plus à rapprocher de la Bd européenne que des comics mainstream à proprement parler.
Vraiment, c'est assez chouette, on vous le répète. Mais le marché est saturé, ces temps derniers. Avez-vous compté le nombre de nouvelles séries qui débutent en Vf cette année? Avez-vous une idée de tous les titres plus ou moins indépendant, en dehors de l'habituel monopole Marvel-Dc, qui hante nos librairies? A moins d'avoir un budget extensible format xxl, il est logique que certaines finissent par avoir du mal à trouver leur public. Oblivion Song a un avantage énorme, celui d'être écrit par Kirkman, et donc de bénéficier d'une exposition médiatique dans tous les médias non spécialisés. Même Le Monde a parlé de Oblivion Song, à titre d'exemple. Pour autant, il me vient à l'esprit toute une ribambelle de séries plus pertinentes et passionnantes à conseiller, mais dont peu de critiques parlent, en dehors du microcosme comics.
Mais bon, Oblivion Song fait le job, si vous investissez sur ces pages, on ne vous conseillera pas le contraire non plus, hein.
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