Aujourd’hui, on se retrouve pour parler de 3 nouvelles écrites par Caroline Giraud. Les nouvelles sont le meilleur moyen de se remettre d’une panne de lecture ou pour varier entre 2 gros romans. Je lis le plus souvent des nouvelles dans mon bus en rentrant chez moi. Ayant un court trajet, j’ai du mal à lire un livre car à peine mettre plonger dedans je dois sortir du bus. Voilà pourquoi aujourd’hui, je vous présente 3 nouvelles.
Les étudiantes fauchées ne prennent pas le taxi
C’est l’histoire d’Alice, une jeune étudiante qui part porter plainte à la police après quatre ans de cauchemars, de peur et de solitude. Mais c’est elle qui est coupable, dit-on : elle s’habille mal, elle est insouciante, elle est faible et elle se tait. Oui, c’est elle qui est coupable de son propre viol. Et elle l’a bien mérité.
J’ai beaucoup apprécié comment Caroline Giraud a abordé les choses. Le récit par du présent pour revenir petit à petit dans le passé d’année en année. Elle montre comment la victime évolue dans notre société ou le viol est trop souvent considéré comme normal.
Le tatouage d’Amanda
En haut des studios, Milian, mannequin célèbre, participe à une campagne contre les violences faites aux femmes. Au pied des studios, dans une ruelle sombre, une jeune fille est sauvagement assassinée. Mais personne ne s’en inquiète. Pourquoi ? Elle est tatouée. C’est une criminelle. Personne ne la plaint. Personne, sauf Amanda. Mais les criminels sont-ils toujours des monstres ?
C’est une nouvelle dystopique puisque nous sommes dans un monde où les tatoués sont des criminelles. Chaque tatouage représente un animal symbolisant le crime commis. Mais en dehors de cela, Caroline Giraud pose des faits sûr notre société. Cette nouvelle est en lien avec son livre La loi de Gaia.
Fleurs sur béton
Oscar, Mhugo, Egdar et Listère, quatre employés du grand et bienveillant Bernard le Gol, dont l’entreprise est un havre de paix, travaillent en harmonie depuis des années. Mais le seul moyen de conserver l’ordre n’est-il pas, parfois, la tromperie et le mensonge ? Oscar va peu à peu comprendre que tout ce qui l’entoure n’est qu’une illusion, que la bienséance régnant n’est que le masque de l’hypocrisie, et qu’il se trouve, en fait, au plus profond de la caverne.
Caroline Giraud aborde ici le harcèlement sur le lieu de travail. Oscar est le personnage principal et le témoin du harcèlement dont sont victimes plusieurs de ses collègues. Le harceleur est le grand Bernard le Gol, le patron. J’ai trouvé le sujet bien abordé.
Caroline Giraud, avec ses trois nouvelles, aborde 3 sujets de société : Le viol, Un criminel est-il toujours un monstre et le harcèlement au travail.
13/20
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