Dune : tome 1, Frank Herbert
Couverture de l’article, Jamga
Dune. Dune, ce monument de la science-fiction qui a participé à son éclat et a fait rêver des centaines de lecteurs (qui ce sont dit que les étoiles, c’était quand même vachement chouette). J’aime la science-fiction, je ne pense plus que ce soit un secret ici alors que je commence à me remettre dans le bain doucement et à vous en faire partager. Dune faisait partie de ces classiques que je n’avais pas encore découverts. Principalement par peur d’être déçu peut-être ou de ne pas saisir ce qui fait de lui un inratable, mais aujourd’hui, j’ai franchi le pas ! Dune, je te connais désormais et je peux dire que oui, je t’ai aimé.
Difficile de résumer Dune, tant les événements et le contexte sont difficiles. L’univers possède ses propres codes et surtout sa propre mythologie, et c’est à travers le destin d’une famille, les Atréides, que le lecteur découvrira le texte.
Frank Herbert développe ici la création d’un guide spirituel à travers une vieille prophétie. Celle d’un Messie, un être unique au patrimoine génétique parfait créé de toute pièce, mêlé dans une lutte de pouvoir sur une planète partiellement inconnue, dangereuse, mais pas dénué d’intérêt.
J’avoue pourtant avoir eu quelques frayeurs durant les premières pages. Difficile d’apprivoiser une nouvelle civilisation, avec énormément de personnages (le livre traitant de trois grandes familles majeures : Atréides, Harkonnen et Corrino) dans un contexte relativement riche. Et pourtant, une fois passé les 200 pages, je suis devenue accro en enchaînant les pages les unes derrière l’autres. J’aime particulièrement les univers tellement travaillé qu’ils en deviennent crédibles.
J’avais déjà eu l’occasion de lire une fois Frank Herbert avec « Et l’homme créa un dieu » où j’avais été surprise par la profondeur des personnages. Avec Dune, c’est surtout du côté des personnages plus vils que j’ai trouvé mon bonheur. J’ai tendance à trouver que ces derniers sont plus intéressant et plus profond.
Conclusion, un livre dense à l’univers ultra travaillé qui mérite de prendre le temps. Un début de saga très prometteur qui annonce un tome 2 superbe.
Edition Pocket
800 pages
22 novembre 2012
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