Sur un coup de tête, Ariane a tout quitté pour s’installer à Veules-les-Roses, en Normandie. Avec sa fille Anaïs, elle rejoint ce petit village, touristique en saison, où elle compte ouvrir une boutique d’art.
Elle n’est pas venue là par hasard. Les parents de son ex-compagnon, et père d’Anaïs, y habitent. Ce sont même eux qui lui ont trouvé une maison.
Dès le début, malgré l’aspect vieillot et décati de la bâtisse, malgré le calme hivernal, malgré les doutes qui l’habitent, Ariane sent qu’elle a fait le bon choix. Mais très vite, des événements étranges se produisent. Elle se sent épiée, et reçoit un premier appel anonyme. La petite tortue de sa fille est retrouvé morte au pied de son aquarium dans le jardin. Une photo relative à l’histoire d’Anaïs Aubert, comédienne du 19ème siècle qui a fait connaître cette petite station balnéaire et y aurait peut-être enfoui un secret, semble avoir disparu de toutes les parutions locales…
Trois autres nouvelles suivent, plus courtes, nous emmenant toujours en Normandie pour L’armoire normande et Vie de grenier, à la Réunion pour la dernière intitulée Une fugue au paradis.
Les deux suivantes sont plus souriantes, l’auteur s’y joue des personnages, et les chutes sont assez inattendues. La dernière est plus grave, le dénouement dramatique, mais tout aussi passionnante.
On retrouve dans ces 4 textes une intrigue bien menée, et surtout beaucoup de mystère. Ce ne sont pas vraiment des nouvelles policières mais plutôt des textes à suspense. Les histoires sont bien menées, même si on peut deviner certaines issues, ou tout au moins quelques indices. J’ai trouvé ces textes très prenants, et je me suis laissée porter par ces univers, ces régions, ces personnages. J’ai vraiment beaucoup aimé ces courts textes.
Michel Bussi, né en 1965, est un auteur français.
T’en souviens-tu, mon Anaïs ? est paru chez Pocket en janvier 2018 (6,95€)