Auteur : Sophie Jomain
Editions : Rebelle
Sortie : 26 mars 2017
Pages : 3OO
Broché : 16 €
Poche : 6.90 €
E-Book : 4.99 €
Thèmes : Fantastique, ange, démon, romance paranormale, bit-lit
Lecture : Mars 2017
Je n’ai jamais été une grenouille de bénitier, mais je me souviens très bien des grandes lignes de la religion qui affirment que Dieu est omnipotent, omniscient, omniprésent et… immense. Sauf qu’à en croire l’individu petit, chauve et rabougri qui se tient devant moi, il doit y avoir erreur sur la marchandise.
Dans le cas contraire, si ce type est bel et bien le Tout-Puissant comme il le prétend, il va apprendre de quel bois je me chauffe.
Même affronter l’enfer ne me fait pas peur. On n’avait qu’à pas m’enlever l’homme que j’aime.
Quand j’ai fermé le cinquième tome, j’ai cru que mon cœur allait s’arrêter, j’ai tellement pleuré que ça en a marqué certains de mes amis. Des nombreuses séries que j’ai pu lire, Felicity Atcock fait vraiment partie de celles qui m’ont le plus marqué, qui m’ont le plus émue, fait rire, hurler de jalousie, de plaisir, de tristesse, bref, je suis passée par tous les stades, toutes les émotions, j’ai adoré détester les personnages et les aimer par delà leurs erreurs et leurs caractères. Bref, pour moi, cette série est l’expression parfaite du talent des auteurs français, et en mettant à l’écrit cette dernière chronique, j’avoue avoir la larme à l’œil, dire définitivement au revoir à toute cette belle famille me rend nostalgique.
Comme toujours, cette série m’a fait vibrer jusqu’au plus profond de mon âme. Et comme à son habitude, Sophie Jomain nous fait vivre une véritable déferlante émotionnelle. On retrouve les personnages quelques instants seulement après la fin du cinquième tome. Feli est décidée à sauver Stan d’une fin pire que monstrueuse en passant un pacte, non pas avec le diable, mais avec Dieu en personne.
Durant la suite du roman, on retrouve tous les personnages que l’on a aimés, chaque créature (Ange, démon, vampire, Entre-Deux, divinités, lycan, fées…), et même Orcus que l’on a découverts dans le cross-over des Anges ont la Mort aux Trousses, un zombie au caractère bien trempé qui accepte d’aider Feli lorsqu’elle part à la poursuite de son cher et tendre Entre-Deux. Le personnage de Maxime Gillio apporte une vraie dose d’humour déjanté !
Comme toujours, ce tome est un mélange d’action, d’émotions, de révélations poignantes, délirantes, d’amour et d’humour. Sophie Jomain prend un malin plaisir à jouer avec nos sentiments, à nous faire espérer une fin heureuse pour nous plonger plus profondément encore dans le désespoir. C’est probablement l’une des choses que j’aime le plus lorsqu’il s’agit de Sophie Jomain, sa capacité à faire de nous ce qu’elle veut, à nous amener avec elle avec une facilité renversante. Elle nous chahute dans tous les sens, mais elle malmène aussi ces personnages, la preuve en est avec ce roman, et c’est surement pour cela qu’on les aime autant.
La fin du roman est marquée par un combat d’anthologie entre le bien contre le mal, Dieu contre Satan et nos héros, comme le reste des humains ne sont que des pions sur l’échiquier géant que représente la Terre. On comprend que tout n’est qu’une question de manipulations, de jeux et d’espoirs déchus et avec les grandes instances, rien ne changera jamais. Ils s’amusent, se jouent des autres en se fichant des conséquences que cela pourrait avoir sur ceux qui survivent et qui restent. C’est monstrueux, mais plutôt représentatif.
La fin est belle, époustouflante, magique et troublante. Elle est à la fois parfaite et frustrante, elle comble tous nos espoirs et reste fidèle à l’univers littéraire de Sophie Jomain. Quant à l’épilogue, il laisse la porte ouverte à beaucoup de choses et surtout à de futurs ennuis, mais surtout, nous laisse espérer qui sait, peut-être un spin-off ? On ne sait jamais.
Je quitte Felicity (et surtout Stan, je l’admets) avec tristesse, elle qui est si forte et si vulnérable à la fois. Avec son humour, son caractère, son franc parlé, ses histoires de cœurs, ses amours, ses galères, sa famille, ses amis, son adorable et satanique bambin, bref, j’ai pleuré avec elle, j’ai ri avec elle, elle va me manquer, bien plus que ce que je ne pourrais l’imaginer.
Felicity Atcock est, encore une fois, probablement l’une des séries les plus frappantes et émouvantes de l’Urban Fantasy. J’en ai adoré chacun des tomes, et ce dernier dépasse vraiment toutes mes espérances. De l’action, de l’émotion, de l’amour, des amis, des créatures, bref nos personnages ont eu le droit à leur happy end, et nous on a profité de leurs aventures et nous nous en sommes délectés. Mon cœur est serré de devoir leur dire au revoir, mais je suis heureuse d’avoir pu lire une série comme celle-ci.
Coup de coeur
- L’univers
- Les personnages
- Le style de Sophie Jomain
- Les Cliffhangers
Dans la même série sur le blog
Felicity Atcock, tome 3 – Les Anges sont de Mauvais Poil
Felicity Atcock, HS – Les Anges ont la Mort aux Trousses
Felicity Atcock, tome 4 – Les Anges sont Sans Merci
Felicity Atcock, tome 5 – Les Anges Battent la Campagne
Chez la même auteure sur le blog
Les Etoiles de Noss Head, tome 1 – Vertige
Les Etoiles de Noss Head, tome 2 – Rivalités
Les Etoiles de Noss Head, tome 3 – Accomplissement
Les Etoiles de Noss Head, tome 4 – Origines, première partie
Les Etoiles de Noss Head, tome 5 – Origines, deuxième partie
Alors, qu’avez-vous pensé de ce tome ? De la série ? De cette auteure ?
N’hésitez pas à commenter, aimer, partager !
Plein de belles découvertes livresques !