Après douze ans de recherche scientifiques et vingt ans de pratique méditative, Thi Bich Doan décide de prendre un virage et de vivre en pleine conscience pendant un an. Elle quitte Paris, amis, appartement et travail pour entamer un voyage intérieur, avec pour seule règle de ne rien programmer et de ne rien décider. Son périple à travers le monde l’amène à traverser des joies et des épreuves qui lui feront comprendre l’essence du véritable lâcher-prise.
C’est avec beaucoup de recul et d’autodérision que l’auteure nous livre son aventure forte et périlleuse et raconte comment la vie lui a « offert » exactement ce dont elle avait besoin. Certains appellent cela le hasard, d’autres le destin, Thi Bich Doan parle de l’univers.
Comme dans tout pèlerinage, le voyage commence quand il prend fin… La vie suit une logique parfaite, faites-lui confiance!
Thi Bich Doan, docteure en philosophie, est praticienne en soins énergétiques et professeure d’arts martiaux.
Mon expérience m’avait montré que c’était en incarnant pleinement ce que nous sommes, en étant au plus proche de notre essence, de notre véritable nature, que nos forces les plus profondes se réveillaient et nous venaient en aide.
Pourquoi avoir choisi de lire ce livre? Tout simplement parce que la couverture est magnifique et donne un sentiment de liberté. Parce que le titre est accrocheur et que le sous-titre sous-entend que l’on pourra faire la même chose que l’auteure: arriver à un lâcher prise total et faire confiance à l’univers. C’est un livre agréable à lire grâce à une plume fluide, claire et riche en sagesse. Mais aussi de par son sujet, du fait qu’il s’agisse d’un témoignage unique et de plus en plus actuel. De plus en plus de consciences s’éveillent et font confiance à l’univers. Dans son livre – qui parlera à toute personne qui a entrepris un développement spirituel ou toute personne curieuse du sujet – Thi Bich Doan nous raconte comment cela s’est passé pour elle.
Tout le monde peut faire de même et inspirer autrui par ce qu’il vit de manière authentique. Chacun participe à sa façon à l’évolution collective.
Malgré les points positifs, j’ai trouvé qu’on ne voyage pas assez avec l’auteure, qui cite plus qu’elle ne nous entraîne avec elle. Elle cite les contextes dans lesquels elle a remarqué les signes de l’univers, les synchronicités,… mais ne nous embarque pas dans son voyage. Ce livre a donc beau être un témoignage rassurant, où notre éveil se confirme, on lui reste tout de même extérieur. Se sentant extérieur au récit, on a parfois du mal à le suivre. J’ai quelques fois dû rappeler mon esprit qui se baladait à l’ordre: « Hé! Tes yeux lisent mais tu es ailleurs. Reviens par ici! » Puis arrive une phrase à laquelle on peut s’identifier, et ces phrases-là, ces quelques passages, accrochent. Ce sont eux qui m’ont apporté l’envie nécessaire pour continuer ma lecture.
J’ai entamé ma lecture car je m’attendais à lire quelque chose de semblable à Mange, prie, aime d’Elisabeth Gilbert, mais ce ne fut pas tout à fait le cas. Elisabeth Gilbert nous plonge dans une histoire, tandis que Thi Bich Doan nous offre un témoignage non romancé, mais qui nous montre la force de l’univers, notre propre force, les synchronicités de la vie et le fait qu’il n’y ait pas de hasard. Un an entre les mains de l’Univers nous renforce dans l’idée de rester sur la voie du développement et de l’éveil spirituel, si l’on y était déjà engagé. C’est un ouvrage aux allures de journal intime dans lequel l’auteur aurait conservé ses prises de conscience et les ressentis de son évolution spirituelle. Un livre qui, malgré tout, se démarque de tous les autres.
L’enseignement universel est déjà en nous et le véritable maître est celui qui nous apprend à être libre et à trouver en nous notre propre maître intérieur.