Contes d’une grand-mère japonaise, Yveline Féray
A l’heure où j’écris, il est vendredi, bientôt 23h. L’heure parfaite pour parler d’un petit livre de contes japonais à lire sous la couette pour bien commencer le week-end (avec un petit thé). Je suis férue de folklore et de légende, car ce sont des textes souvent enchanteurs et faciles à lire. Un moment idéal pour ne pas se prendre la tête et penser à autre chose.
Futakuchi-OnnaYveline Feray nous propose avec ces contes (les premiers d’une série) une sélection de textes parfois mythologiques mais aussi proche de la légende. Je pense entre autres à l’ouverture et la fermeture du livre (Ao-Andon et Kami Yo) qui en sont l’exemple même et sûrement mes préférés ; surtout l’histoire de la bougie. A travers huit contes et légendes, c’est l’histoire du japon qui nous est dévoilé.
Interminablement, en épais flocons, le ciel s’émiettait, effaçait en silence tout relief, toute couleur, toute présence, sur terre. Blanc et glacé était le pays de Sano, ses collines, ses champs, ses forêts, ses rivières.
Une lecture douce, pleine de poésie qui prend toute la mesure d’un pays qui a su garder ses histoires et ses légendes comme un bien précieux. J’ai adoré découvrir ses textes et différentes périodes totalement différentes de ce que connais notre culture occidentale. J’ai même eu la surprise de voir qu’il existait une version de cendrillon plus ancienne (Xe siècle) que la nôtre, l’Ochi-Kubo-Monogatari.
Un livre qui saura plaire à beaucoup, qu’on soit où non un adepte de la culture japonaise tant les textes sont riches et pleins de poésie. L’auteure à su retranscrire ce qui fait la beauté de la littérature nippone.
Edition Picquiers
176 pages
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