Résumé :
Cassandra est mariée depuis un an avec Matthew, et leur bonheur semble sans nuages. Jusqu'à ce qu'un orage, un soir, pousse Cass à emprunter une route qu'elle n'aurait jamais dû prendre, à travers la foret. Trop isolée, trop sombre, trop dangereuse.
Tellement dangereuse, d'ailleurs, que lorsqu'elle dépasse une voiture immobilisée sur le bord de la chaussée, Cass choisit de ne pas s'arrêter pour proposer son aide à la femme qui se trouve à l'intérieur.
Mais lorsqu'elle apprend, le lendemain, que la femme a été retrouvée sauvagement assassiné, Cass est assaillie par la culpabilité. Et les coups de fil anonymes qu'elle reçoit désormais chez elle transforment ses angoisses en terreur. Elle en est persuadée : quelqu'un l'a vue, ce soir-là. Quelqu'un qui continue de l'observer. Quelqu'un qui pourrait bien être l'assassin.
Pourtant ni Matthew, ni Rachel, sa meilleure amie, ne prennent ses craintes au sérieux. Et Cass elle-même commence à douter : comment être sûre de quoi que ce soit alors qu'elle perd chaque jour un peu plus la mémoire, oubliant le code de l'alarme, sa place de parking, ce landau qu'elle a commandé même si elle n'a pas d'enfant, et que peut bien faire dans sa cuisine ce couteau ensanglanté qu'elle ne reconnaît pas.
Mon avis :
Avouez. Vous aussi, en lisant ce résumé, vous vous êtes dit "tiens, ça ressemble quand même beaucoup à Juste une ombre de Giebel" ?
Bin voilà.
Pendant une bonne moitié de l'histoire je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien. Du coup ça a gâché un peu une partie de ma lecture.
B.A. Paris a tout de même un style qui accroche, qui donne furieusement envie de continuer. Alors je me suis sifflé ce livre, sans rien voir passer.
J'avais clairement deviné un ou deux petits détails mais c'était en fait l'évidence même pour qui a l'habitude de lire des polars.
Et puis plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais envie d'arriver à la fin, malgré mes craintes ou déceptions. Je voulais savoir comment tout allait être mis à jour, comment on allait découvrir le coupable et la vérité.
Et bien je n'ai pas été déçue par la fin, clairement.
Je suis ravie d'avoir persisté jusqu'au bout, malgré l'envie d'arrêter à plusieurs reprises.
J'ai adoré la fin, j'ai beaucoup aimé Cassandra. Sa plongée dans la démence, ses doutes, ses peurs, sa solitude. Seule contre tous pour découvrir qui la harcèle, qui lui pourrit la vie. Et pourquoi, surtout.
Du coup ça a été une très bonne lecture, malgré la ressemblance avec l'oeuvre de Karine Giebel.
Indépendamment, je pense que Défaillances est un très très bon bouquin. On reconnait bien le style de Derrière les portes. Si on a aimé l'un, on aimera l'autre.
Cassandra est mariée depuis un an avec Matthew, et leur bonheur semble sans nuages. Jusqu'à ce qu'un orage, un soir, pousse Cass à emprunter une route qu'elle n'aurait jamais dû prendre, à travers la foret. Trop isolée, trop sombre, trop dangereuse.
Tellement dangereuse, d'ailleurs, que lorsqu'elle dépasse une voiture immobilisée sur le bord de la chaussée, Cass choisit de ne pas s'arrêter pour proposer son aide à la femme qui se trouve à l'intérieur.
Mais lorsqu'elle apprend, le lendemain, que la femme a été retrouvée sauvagement assassiné, Cass est assaillie par la culpabilité. Et les coups de fil anonymes qu'elle reçoit désormais chez elle transforment ses angoisses en terreur. Elle en est persuadée : quelqu'un l'a vue, ce soir-là. Quelqu'un qui continue de l'observer. Quelqu'un qui pourrait bien être l'assassin.
Pourtant ni Matthew, ni Rachel, sa meilleure amie, ne prennent ses craintes au sérieux. Et Cass elle-même commence à douter : comment être sûre de quoi que ce soit alors qu'elle perd chaque jour un peu plus la mémoire, oubliant le code de l'alarme, sa place de parking, ce landau qu'elle a commandé même si elle n'a pas d'enfant, et que peut bien faire dans sa cuisine ce couteau ensanglanté qu'elle ne reconnaît pas.
Mon avis :
Avouez. Vous aussi, en lisant ce résumé, vous vous êtes dit "tiens, ça ressemble quand même beaucoup à Juste une ombre de Giebel" ?
Bin voilà.
Pendant une bonne moitié de l'histoire je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien. Du coup ça a gâché un peu une partie de ma lecture.
B.A. Paris a tout de même un style qui accroche, qui donne furieusement envie de continuer. Alors je me suis sifflé ce livre, sans rien voir passer.
J'avais clairement deviné un ou deux petits détails mais c'était en fait l'évidence même pour qui a l'habitude de lire des polars.
Et puis plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais envie d'arriver à la fin, malgré mes craintes ou déceptions. Je voulais savoir comment tout allait être mis à jour, comment on allait découvrir le coupable et la vérité.
Et bien je n'ai pas été déçue par la fin, clairement.
Je suis ravie d'avoir persisté jusqu'au bout, malgré l'envie d'arrêter à plusieurs reprises.
J'ai adoré la fin, j'ai beaucoup aimé Cassandra. Sa plongée dans la démence, ses doutes, ses peurs, sa solitude. Seule contre tous pour découvrir qui la harcèle, qui lui pourrit la vie. Et pourquoi, surtout.
Du coup ça a été une très bonne lecture, malgré la ressemblance avec l'oeuvre de Karine Giebel.
Indépendamment, je pense que Défaillances est un très très bon bouquin. On reconnait bien le style de Derrière les portes. Si on a aimé l'un, on aimera l'autre.