Auteur : Nine Gorman
Editeur : Albin Michel
Genre : Bit-lit, romance
Parution : 2017
Pages : 400
Emma, 21 ans, est atteinte d’une maladie neurodégénérative rare et incurable. Dans plusieurs années, la maladie aura tellement affecté son système nerveux qu’elle ne sera plus elle-même. Elle décide alors, à la fin de ses études, de prendre un nouveau départ à New York, avec son frère, afin de profiter de la vie avant que la maladie ne l’ait rattrapée complètement. Mais une rencontre inattendue va venir bouleverser tous ses plans. Et si finalement elle pouvait contrer la maladie ? Et si finalement elle n’allait pas mourir ? Emma fera alors le choix de survivre, au prix d’un pacte des plus sanguinaires. Mais au fond, peut-elle réellement faire confiance à cet homme qui ne semble plus avoir une once d’humanité en lui ? Et vous, à sa place, que seriez-vous réellement prêt à faire pour ne pas mourir ?
Que de critiques élogieuses pour un livre au final si peu inspiré ! Quand on lit les trois quart des chroniques, on s’attend à un chef d’œuvre de la littérature bit-lit… Force est de constater que les fans de la youtubeuse ont vraiment beaucoup de mal à être objectifs. Ou alors ils n’ont tout simplement jamais lu d’histoires de vampires. Je préfère la deuxième option.
Néanmoins, avant de me détester je vais aborder les points positifs de cette lecture, car pour tout vous dire je ne l’ai pas complètement détesté.
Hey on se calme !Ce serait mentir de dire que ce livre est « nul ». Dans le sens que je l’ai dévoré en deux jours car oui, ce roman est très très addictif. Et cela est dû à une narration à la première personne et à des descriptions quasi inexistantes de tout le roman. Mais pour moi, ce roman est juste une divertissante fanfiction wattpad de tous les romans de vampires qui l’ont précédé, et je ne comprends absolument pas qu’il ai été publié par une si grosse maison d’édition (Albin Michel tout de même!) avec une communication aussi importante dessus (il y avait carrément des affiches gigantesques dans le métro parisien!).
Bref, je disais que je parlais des points positifs. Maiiiiiiis, malheusement, à part l’adjectif « addictif » j’ai beaucoup de mal à trouver d’autres éloges. Ça se lit vite, l’autrice sait donner envie au lecteur de connaitre la suite des évènements (aussi prévisibles soient-ils). L’écriture est fluide même si transparente, mais c’est sympathique à lire quand on veut lire une histoire courte et pas prise de tête.
Mais voilà, c’est une p*tain de fanfiction les gens ! Une fanfiction ! Pour la faire courte, Nine retranscrit des scènes d’autres livres quasiment identiquement à l’œuvre d’origine (en particulier Cinquante nuance de grey qui était déjà une fan fiction de base, Twilight, vampire diaries…). Alors s’il vous plait ! Arrêtez de faire des éloges sur l’histoire qui n’est qu’une copie fade de tout ce qu’on connait déjà ! Même les retournements de situations sont évidents !
La seule chose « originale », c’est la maladie d’Emma qui est appelé Becky par cette dernière, ce qui personnifie la maladie, et ça c’était plutôt pas mal. Bon après la maladie d’Emma est une maladie qui existe véritablement et qui a un autre nom, donc je ne sais pas trop pourquoi l’autrice invente un nouveau nom à cette maladie (mais bon je cherche la petite bête là).
Concernant les personnages, Emma est le cliché de la jeune fille banale qui, comme dans tout bon roman bit-lit, va se faire draguer par tous les super BG du roman mais qui ne comprend pas pourquoi.
Il faut qu’on m’explique comment elle a pu faire tourner la tête des deux frères vampires et en même temps celle d’une rockstar mondialement connue (qui va devenir son BFF)… Je sais que les romans sont là pour vendre du rêve (ou pas), mais bon, je trouve ça hyper facile qu’Emma plaise à tous les hommes alors qu’elle ne fait rien pour! Il faut qu’on m’explique la recette car moi je n’ai jamais réussi…
Sinon concernant les personnages masculins du roman, ils ne m’ont fait ni chaud ni froid. Le fameux Andreeeeeew sexy, ténébreux, mystérieux dont l’histoire du roman tourne autours : c’est simple je l’ai détesté ! Mais quel c*nnard sérieux ! Et on nous le vend comme le Dom Juan de l’histoire, alors qu’un gars comme ça dans la vrai vie horrifierait n’importe quelle femme sensée ! C’est un meurtrier sans aucune émotion qui couche avec tout ce qui bouge et qui en plus tue ses partenaires (car c’est un vampiiiire). Mais bien sur, notre héroïne tombe sous le charme parce qu’il est beeeeeeaaau. Pourquoi elle choisi Andrew alors qu’il y a Matthew qui est gentil, sexy et calme, ou qu’il y a Nathan, rockstar mondiale qui est aux petits soins pour elle? Enfin bon, je suppose que ça doit être sexy de préférer le méchant.
Je vais arrêter là car je pourrais tellement citer d’éléments qui m’ont fait lever les yeux au ciel. Pourquoi ai-je lu ce roman alors que c’était sur que j’avais à faire à un navet? Bah bizarrement, je n’en attendais rien de plus et du coup le roman l’a fait avec moi. Je voulais un navet, j’en ai eu un et j’ai apprécié la lecture. Mais voilà, c’est une fanfiction qui ne révolutionne absolument pas le genre et qui ne mérite pas toute cette pub. Ça se lit bien mais niveau profondeur on va aller ailleurs. Pour tout ceux qui veulent lire du vampire, je vous conseille bien mieux la série La communauté du sud ou alors Les larmes rouges qui proposent une vision du vampire bien plus personnelle et passionnante à lire.
5/10
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