D : T1. Lord Faureston, de Alain Ayroles (scénario), Bruno Maïorana (dessin) et Thierry Leprévost (couleur), Delcourt, 2009, 62 pages.
L’histoire
De retour d’expédition, l’explorateur Richard Drake hante clubs et salles de bals de la haute société victorienne. Il s’éprend de Miss Catherine Lacombe, charmante Lady au caractère bien trempé. Le séduisant Lord Faureston a lui aussi jeté son dévolu sur la jeune femme. Mais une aura de mystère entoure ce ténébreux dandy. Catherine serait-elle en danger ? C’est en tout cas ce que prétend Mister Jones, un obscur employé de banque qui, la nuit venue, devient chasseur de vampires !
Note : 3/5
Mon humble avis
Cette bande dessinée nous plonge dans l’Angleterre victorienne sur laquelle tant de fantasmes sont projetés. On retrouve l’ambiance brumeuse et dangereuse de mise avec cette période dans les fictions, et bien sûr moult références aux événements de l’époque, que ce soit la publication du Dracula de Bram Stoker ou encore la chasse au tueur en série Jack l’Éventreur. Tout se passe dans la haute société, dont Richard Drake fait partie même s’il est mal vu par certain·e·s à cause de ses expéditions chez les « sauvages » (sans qu’on ne sache vraiment où il était d’ailleurs…) et des récits qu’il fait de ses voyages, sans se censurer ce qui est parfait pour choquer la haute société.
L’histoire ne présente pas vraiment de surprise, si l’on a lu la quatrième et que l’on sait qu’il est question de vampire, on découvre très rapidement de quel personnage il s’agit. La bonne surprise est le banquier, qui semble s’être inspiré chasseur de vampires malgré sa timidité et son apparence chétive.
Si Catherine est au début intéressante parce qu’elle confronte justement Richard sur ses écrits, ce qui prouve qu’elle n’est pas seulement une belle aristocrate, rapidement son personnage devient fade pour laisser la place, bien sûr à Richard Drake. Ce dernier n’hésite pas à l’embrasser alors qu’elle refuse clairement ou à l’agripper alors qu’elle veut partir. En tous cas, il va mener son enquête sur les mystères qui entourent Lord Faureston. Il le fera notamment avec l’aide du manuscrit d’un certain « D » dont on ne sait pas encore grand-chose mais qui reviendra certainement par la suite.