Ce premier opus d'Invisible Republic reprend les épisodes 1 à 5 de la série publiée aux USA par Image Comics. Traduit par Philippe Touboul pour les éditions HI Comics, il est illustré par Gabriel Hardman, co-scénarisé par sa compagne Corinna Bechko, avec des couleurs de Jordan Boyd.
Hardman est un illustrateur dont j'apprécie le travail depuis son passage sur Incredible Hulk. Il va d'ailleurs falloir que me procure son Earth One consacré à Green Lantern, avec la même équipe que sur Invisible. Et que je jette aussi un œil à ce qu'ils ont fait sur Planet of the Apes.
J'ai bien aimé cette incursion en 2843 et cette bascule dans le passé. Une double narration qui propose deux points de vues sur une ascension et sur une chute. Deux points de vue incarnés par des personnages que tout oppose mais qui se complète pour nous permettre de percer mes mystères qui entourent les actions d'Arthur McBride
Malgré un ventre mou sur la fin, j'ai bien aimé cette ambiance sombre et polardeuse, mêlant sf et politique. Ça augure de bonnes choses pour la suite, qui prendra la forme de 3 autres tomes à paraitre chez le même éditeur.
À suivre en ce qui me concerne.
Présentation de l'éditeur : Le régime galactique Arthur McBride est tombé. Son histoire est terminée. C’est du moins ce que pensait son peuple, jusqu’à ce que le reporter Croger Babb découvre le journal de Maia, la cousine cachée du dictateur.
Au fil de ses pages est racontée l’ascension violente et audacieuse du plus grand freedom fighter de l’univers. Effacée de toutes les archives officielles, Maia est la seule à connaître les noirs secrets de son cousin, et compte bien faire connaître à la galaxie l’histoire vraie de celui qu’elle considérait comme son héros.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com