Il est l’heure du bilan, un peu tardif, j’en conviens. Le mois de mars fut prolifique avec pas moins de 12 livres, types et genre tout confondu. Soit 4271 pages et un (très) gros pavé m’auront tenu compagnie. Il y a eu beaucoup de belles découvertes, quelques très très bons moments de lecture et d’autres déception. Mais sur ce mois, je suis surtout contente d’avoir enfin pu lire Dune, grand classique SF qui jusqu’alors m’avait un peu fait peur. A l’heure où j’écris, je suis déjà en train de lire le 2ème tome.
Je poursuis également mon challenge de l’imaginaire avec quatre livres de plus. Un moyen de lire plus de science-fiction et de fantasy. J’espère poursuivre sur la même lancée en avril.
Un livre que je souhaitais découvrir depuis très longtemps. Les Sangs nous relate l’histoire de Barbe-Bleu à travers les écrits de ses femmes. Ces dernières sont toutes uniques, passionnantes et parfois sévèrement dérangées. Le Comte est à son image : froid, charismatique, hypnotique. Une lecture à découvrir pour ses visions féminines uniques.
Un science-fic féministe, où les femmes possèdent un pouvoir unique. Un livre qui montre et développe plusieurs mouvances du féminisme et pose les bonnes questions sur un renversement du patriarcat. Ferions-nous les mêmes erreurs sexistes et adopterions nous le même comportement par représailles ? Un livre qui fera bousculer la pensée universelle
Dune : tome 1 – Frank Herbert ♥
Ce grand pavé de 830 pages m’aura tellement bouleversé que j’y pense encore. Une planète que personne ne veut, mais qui possède l’Épice. Celle qui permet d’acquérir un certain pouvoir parmi les grandes familles. Complot, rébellion, religion ou encore philosophie, Dune fait preuve d’un univers très riche et de personnages étonnants et attachant. Un régal.
Comme chaque année, j’attends avec impatience la sortie du nouveau Jean Teulé. Cette année ne déroge pas à la règle, et c’est avec plaisir que je me suis plongée dans Entrez dans la danse !. Malheureusement, ce fut une lecture avec une pointe de déception. Je n’ai pas retrouvé ce qui fait que j’aime tant Jean Teulé. Le livre tourne très vite en rond et malgré quelques pointes d’humour, ça n’aura pas fonctionné avec moi.
A travers le portrait de Jeanne D’arc, Michel Bernard permet aux personnes l’ayant connu d’avoir la parole sur une femme et un destin exceptionnel. Pourtant, contrairement à toutes les critiques, j’ai totalement rejeté le livre. Les faits sont énumérés sans sentiment, n’apporte aucune nouvelle hypothèse ou vision, et même la plus simple des batailles reste froide. Encore une fois, je ne comprends pas l’engouement.
Découvert via Opalyne, j’ai adoré cette lecture féministe d’Ira Levin. Les femmes de Stepford nous emmènent dans un futur proche sous des airs 1960, où l’archétype de la femme est celle aimante et parfaite fée du foyer. Derrière un concept classique, l’auteur nous propose une critique de son époque par son personnage principal, une femme indépendante. Un court livre que je conseille vivement.
Le dernier Werber en date est clairement une réussite. L’auteur renoue avec ses thèmes de prédilection, la vie après la mort et le spirituel pour mon plus grand bonheur. Toujours pleins d’humours et d’anecdotes historiques, Depuis l’au-delà est une petite pépite dans la lignée du cycle des dieux et des anges.
D’ordinaire habitué à d’autres genres, Jean-Christophe Rufin nous propose une immersion dans la dystopie, sous-genre de la science-fiction avec Globalia. Fortement inspirée par 1984 de Georges Orwell, Globalia montre un monde-état régit par le maître-mot : Liberté. Mais derrière une idée originale, le livre peine à immerger son lecteur. Beaucoup trop philosophique pour moi, je n’ai pas compris où l’auteur souhaitait aller.
Moment de détente et ouverture de mon cycle : Lecture asiatique / contexte asiatique
Contes d’une grand-mère japonaise nous emmènent dans les légendes et le folklore japonais en nous racontant les contes les plus célèbres du Japon. Entre une cendrillon du Xe siècle, les Yokai ou la naissance des dieux, rien est oublié.
Dernière très bonne lecture du moi, La femme qui tuait les hommes nous emmène entre deux époques. 1909 et 2017 avec deux femmes que tout semble opposé, l’une en Russie durant les derniers feux du tsarisme et l’autre en France. Un livre traitant de vengeance et de reconnaissance qui aura fait mouche.
Fin du cycle de Lady Snowblood avec les deux très bons derniers tomes. Un saga sanglante et cru à ne pas mettre entre toutes les mains. Lady Snowblood poursuit sa vengeance sans concession.