Parlons aujourd'hui de la sortie chez Panini Comics du volume 2 de la série Mighty Thor, écrite par Matt Fraction. Dès les premiers épisodes, les dieux d'Asgard sont confrontés à une nouvelle menace, que leur chef tutélaire Odin s'était empressé, dans le passé, d'enfermer dans des grottes souterraines (emprisonner toute une race, sympa l'ancêtre...). Les songes sont de nouveau libres, libérés par erreur par le divin Thor. Il s'agit de créatures qui se posent sur la poitrine de leur victime, ou l'entourent de toutes parts, et la plongent dans un monde onirique, fait le plus souvent de cauchemars. Chacun rêve à en oublier qu'il existe vraiment, et c'est une bien étrange manière de précipiter la fin d'un monde, que de voir tous les habitants endormis et immergés dans une contrefaçon onirique.
Thor ne fait pas exception, et alors qu'il est endormi, il va même se retrouver face à l'Enchanteresse, cette splendide créature asgardienne, qui est allé repêcher son ancien alter ego humain, le docteur Donald Blake, qu'elle utilise pour des fins personnelles.
En parallèle nous suivons le destin de Jess, un post ado épris de musique satanique, et qui se sent rejeté par les siens. Il va être lui aussi happé par le cauchemar de Thor et des siens, et va avoir un rôle à jouer, notamment en invoquant une créature aussi absurde que badass (le Deconsecrator), inspirée par la pochette de son premier album! Oui, dit comme ça, ça semble quand même assez étrange... Une fois passés ces épisodes, qui se laissent lire assez plaisamment, débute une autre grande saga, où Asgardia toute entière, mais aussi les autres royaumes, sont menacés d'extinction, ou plus précisément de brûler dans les flammes éternelles de Surtur. Si ce dernier est en train de précipiter la fin du monde, Loki n'est pas en reste. Dorénavant présenté sous l'avatar d'un jeune garçon, pour lequel son frère Thor a énormément d'affection, il n'en reste pas moins un manipulateur hors catégorie, capable d'échafauder des plans sur le très long terme. C'est ici le cas, et c'est un véritable Ragnarok cosmique et généralisé qui s'annonce. Le tout sous forme d'un petit crossover, avec l'autre série consacrée aux Ases, Journey into mystery. En toute franchise, il s'agit de 2 longues aventures non dénuées d'intérêt, mais qui n'apportent pas non plus d'émotions inoubliables, dans la longue carrière de Thor. Inversement, c'est le dessin qui prime, car nous avons au menu une kyrielle d'artistes de très grande qualité. Pepe Larraz par exemple est vraiment en train d'exploser, son trait parvient à allier classicisme et modernité à merveille, il semble né pour dessiner des comics. C'est le cas aussi d'Alan Davis, ici extrêmement appliqué et clair, comme à son habitude dans les meilleurs jours. Nous retrouvons en outre Barry Kitson, encore un de ces artistes à la lisibilité fort appréciable, voire remarquable, et Stéphanie Hans, pour des planches tout en suggestion, peintes et pleines d'émotions. Le mot de la fin pour signaler également la présence de Carmine Di Giandomenico, un artiste que nous adorons, et dont le style très particulier et clivant est ici bien mis en valeur, dépeignant une Asgardia et tous ses habitants, avec une énergie de premier ordre, et une capacité évidente de singulariser chaque personnage. Bref, à défaut de lire quelque chose de totalement indispensable, nous avons un Marvel Deluxe très bien dessiné, d'un bout à l'autre, qui est un petit plaisir pour les yeux. Tout sur les comics, 7j/7 likez la page Facebook
A lire aussi :
Découvrez All-New Thor chez Panini
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En parallèle nous suivons le destin de Jess, un post ado épris de musique satanique, et qui se sent rejeté par les siens. Il va être lui aussi happé par le cauchemar de Thor et des siens, et va avoir un rôle à jouer, notamment en invoquant une créature aussi absurde que badass (le Deconsecrator), inspirée par la pochette de son premier album! Oui, dit comme ça, ça semble quand même assez étrange... Une fois passés ces épisodes, qui se laissent lire assez plaisamment, débute une autre grande saga, où Asgardia toute entière, mais aussi les autres royaumes, sont menacés d'extinction, ou plus précisément de brûler dans les flammes éternelles de Surtur. Si ce dernier est en train de précipiter la fin du monde, Loki n'est pas en reste. Dorénavant présenté sous l'avatar d'un jeune garçon, pour lequel son frère Thor a énormément d'affection, il n'en reste pas moins un manipulateur hors catégorie, capable d'échafauder des plans sur le très long terme. C'est ici le cas, et c'est un véritable Ragnarok cosmique et généralisé qui s'annonce. Le tout sous forme d'un petit crossover, avec l'autre série consacrée aux Ases, Journey into mystery. En toute franchise, il s'agit de 2 longues aventures non dénuées d'intérêt, mais qui n'apportent pas non plus d'émotions inoubliables, dans la longue carrière de Thor. Inversement, c'est le dessin qui prime, car nous avons au menu une kyrielle d'artistes de très grande qualité. Pepe Larraz par exemple est vraiment en train d'exploser, son trait parvient à allier classicisme et modernité à merveille, il semble né pour dessiner des comics. C'est le cas aussi d'Alan Davis, ici extrêmement appliqué et clair, comme à son habitude dans les meilleurs jours. Nous retrouvons en outre Barry Kitson, encore un de ces artistes à la lisibilité fort appréciable, voire remarquable, et Stéphanie Hans, pour des planches tout en suggestion, peintes et pleines d'émotions. Le mot de la fin pour signaler également la présence de Carmine Di Giandomenico, un artiste que nous adorons, et dont le style très particulier et clivant est ici bien mis en valeur, dépeignant une Asgardia et tous ses habitants, avec une énergie de premier ordre, et une capacité évidente de singulariser chaque personnage. Bref, à défaut de lire quelque chose de totalement indispensable, nous avons un Marvel Deluxe très bien dessiné, d'un bout à l'autre, qui est un petit plaisir pour les yeux. Tout sur les comics, 7j/7 likez la page Facebook
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