De Sara Barnard
Paru le 10 janvier 2018
Chez Casterman
450 pages
16€
Ses parents inquiets de l’incapacité de parler de leur fille dans les situations de stress, essaient tous les traitements médicaux et psychologiques qui leur sont proposés. Paradoxalement c’est la surdité de Nick qui sortira Steffi de son mutisme. Entre langue des signes, regards éloquents et autres moyens de communications improvisées, les deux adolescent tissent un lien très fort.
La quatrième de couverture m’a tout de suite attirée. Je ne connaissais ni l’auteure ni vraiment la maison d’édition, mais j’ai tout de suite été intriguée.
Steffi est une adolescente atteinte d’une anxiété maladive, qui lui enlève sa capacité de parler dans les situations les plus stressantes. Au fil des années et au prix de nombreux efforts, Steffi arrive à contrôler son stress et à parler en présence de son cercle le plus restreint : sa famille proche et sa meilleure amie (ses parents, sa belle-mère et Tem, sa meilleure amie)
Quand Tem quitte leur lycée, Steffi craint cette première rentrée seule, sans celle qu’elle considère comme son pilier dans la jungle qu’est le lycée. Mais c’est sans compter l’arriver de Rhys, étudiant sourd, qu’on lui présente car elle est la seule à pratiquer la langue des signes.
J’ai tout de suite beaucoup aimé le personnage de Rhys. Il est patient, gentil, heureux et ne se laisse pas définir par sa surdité, qu’il ne considère d’ailleurs pas comme un handicap.
Steffi m’a aussi beaucoup plu, même si j’ai eu un peu plus de mal concernant sa relation avec sa meilleure amie, Tem.
Le message du roman est beau, et une raison à lui seul de lire Et plus si affinités. Le roman de Sara Barnard est bien plus qu’une histoire d’amour entre deux adolescents, c’est un voyage à la recherche de soi-même. Steffi et Rhys sont comme tous les adolescents, ils cherchent leur place dans la société.
☆☆☆☆