de Julien Sandrel
Thelma est une bosseuse, accrochée à son portable H24 et à la disposition de son patron 7j/7. Bien sûr, elle a Louis aussi, son fils de douze ans, l’amour de sa vie à qui elle ne consacre pas assez de temps, elle le sait. Mais tout va changer le jour où ce dernier se retrouvera entre la vie et la mort après avoir été percuté de plein fouet par un camion.
Bon, je n’ai pas « pleuré de bonheur » comme la quatrième de couverture l’avait affirmé mais je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié ma lecture !
J’ai lu ce roman très vite : la plume de Sandrel est très fluide, tantôt émotive tantôt drôle, et on se laisse facilement emporter peu importe le narrateur.
Si le développement peut être attendu, le suspens résiste jusqu’au bout et bien que certains personnages soient un peu faciles (Edgar est un peu trop parfait latin-lover-sportif-artiste-au-passé-tragique à mon goût) les évolutions de leur psychologie et de leurs comportements sont sincères et touchantes. Le ton général de ce roman est d’ailleurs assez juste. Sans pathos et sans miracle (même s’il y a beaucoup de merveilles !), les personnages traversent une situation que vous et moi pourrions aussi vivre et le font de façon très crédible. Spoile : j’ai aussi apprécié les scènes se passant à Tokyo. Elles sortent des clichés ordinaires et sont fidèles à cette ville que je connais bien.
Ce livre nous rappelle de ralentir le rythme de nos vie, de savourer les petits bonheurs, de créer nous-même les opportunités de joie, de partager, de mieux communiquer, de faire attention à ce qui nous entoure, aux autres, à ceux qu’on aime. Tous ces thèmes sont très présents en littérature en ce moment car très présent dans notre conscience collective, il me semble. C’est une envie de changement, un besoin commun et j’ai aimé le lire dans ces pages.
Une belle lecture de printemps que je conseille vivement !
Marion
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