EN PARTENARIAT avec les Editions Michel Lafon (❉)
● Titre : Ready Player One
● Auteur : Ernest Cline
● Genre : Science-Fiction
● Nombre de pages : 405 pages
● Réédition : Michel Lafon
● Prix broché : 17€95
● BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR, Ernest Cline
Ernest Cline est de religion geek. Après une carrière de cuistot dans un fast-food et d’employé de vidéoclub, il est retourné à ses premières amours et a écrit le scénario de Fan Boys. Player One obtient le Prix Prometheus du meilleur roman 2012.
◆ MON AVIS ◆
Avant toute chose, je tiens à remercier mille fois les éditions Michel Lafon pour ce service-presse ! Que les choses soient claires : ce livre est un véritable coup de foudre. Il va être difficile pour moi de donner des points négatifs puisque je n’en ai pas trouvé. Déjà, ce qui a directement attiré mon oeil c’est cette couverture. Premièrement parce que je voulais absolument voir ce film à sa sortie, et aussi parce que c’est vraiment superbe, avec autant de couleurs et de détails. La couverture d’origine du livre est aussi très jolie, même si la réédition rend le livre encore plus intrigant.
L’histoire se déroule dans un futur proche, sur une Terre qui tombe en lambeaux. Le monde s’écroule peu à peu, et les populations se regroupent dans des piles fragiles de caravanes. C’est là que vit Wade Watts, un jeune homme qui, comme la plupart des personnes dans le monde, est un chassoeuf. Qu’est-ce qu’un chassoeuf ? C’est un explorateur en quête de l’Oeuf d’Halliday. En effet, le monde est captivé par un jeu vidéo virtuel, l’Oasis, une source immense de divertissements. L’Oasis a été créé pour que l’humanité s’échappe de la misère du monde et chacun peut devenir le personnage qu’il veut et partir à la recherche de l’Oeuf d’Halliday, et celui qui découvre l’Oeuf après avoir trouvé les trois clés qui permettront de le trouver, deviendra très très riche (car il s’agit de la richesse de James Halliday qui est décédé et a donc décidé de léguer sa richesse à celui qui trouvera l’Oeuf grâce aux indices sur les trois clés) et deviendra l’héritier de l’Oasis et pourra en faire ce qu’il veut. Et Wade s’est lancé dans l’aventure quelques années plus tôt, même s’il n’est pas assez riche pour visiter l’Oasis et chercher la première clé.
Je m’excuse pour ce petit pavé pour vous raconter l’intrigue mais ce livre était tellement fascinant à lire que je ne peux pas le résumer en trois, quatre lignes ! J’ai adoré l’histoire, de A à Z j’étais à fond dans cette chasse au trésor. On a à la fois deux facettes de l’aventure : le monde réel, avec un Wade Watts qui a du mal à supporter sa vie, et le monde virtuel, où il est Parzival, le chassoeuf qui va trouver la première clé. Et qui va se retrouver entraîné dans une course contre la montre pour empêcher l’entreprise IOI de gagner l’Oeuf et devenir propriétaire de l’Oasis et s’en servir pour gagner de l’argent.
Du début à la fin on se retrouve embarqué dans cette aventure incroyable, où la réalité se mêle à la perfection au virtuel, il n’est plus question d’un jeu mais de vie ou de mort, car Wade, en découvrant la première clé, a relancé l’espoir de trouver l’Oeuf pour tout chassoeuf qui se respecte.
L’aspect jeu vidéo m’a direct intéressée, j’ai adoré découvrir l’Oasis, mais aussi les jeux vidéos à l’ancienne. En effet, afin de trouver l’Oeuf, les chassoeufs ont décidé d’apprendre la vie de James Halliday par coeur pour savoir comment déchiffrer l’énigme de la première clé. On a donc plein de références aux années 80, et surtout dans le monde des annes 80. C’était un régal à lire, pour moi qui adore les jeux vidéos. Plein de références qui rendent le texte crédible.
Les pages tournent extrêmement vite, on suit cette course contre la montre de l’intérieur, avec un point de vue interne qui nous permet de tout visualiser avec précision. La plume d’Ernest Cline est très agréable à lire, c’est très fluide, et il explique tout avec beaucoup de détails. On comprend ainsi mieux le fonctionnement et l’histoire de certains jeux vidéos, cela rend très réel et c’est top.
Concernant les personnages, ils sont tous très attachants et très bien développés. Surtout Wade, que j’ai plus qu’adoré pour sa passion des jeux vidéos et sa détermination sans faille à sauver l’Oasis des mains de l’entreprise IOI. Que ce soit dans la vie réelle, où il va devoir garder son anonymat avec intelligence, ou dans l’Oasis où Parzival est très connu, Wade est un personnage que j’ai adoré. Afin de ne pas spoiler je vais éviter de parler de certains personnages importants, mais en tout cas ils sont tous top ! Et le côté virtuel les rend top.
Quelques mots sur la fin, car la chronique devient longue. Une belle petite fin, même si l’on pouvait s’attendre à d’autres conclusions, mais qui illustre à merveille la morale du livre : il est temps de profiter de la vie et parfois de laisser le virtuel de côté !
En bref, une très belle intrigue de science-fiction qui nous plonge dans une course contre la montre haletante et plein de références à des univers de jeux vidéos et qui nous font comprendre qu’on ne vit qu’une fois et qu’il faut profiter de la réalité avant qu’il ne soit trop tard. Une belle leçon de vie avec une ambiance geek et un style d’écriture accrocheur. Un gros coup de foudre, je le recommande ! Tout comme je recommande son adaptation cinématographique qui est un régal à regarder et signé Steven Spielberg !
◆ Note : ★★★★★ ◆
● EXTRAITS
Publicités« C’était devenu une prison dans laquelle l’humanité s’était enfermée de son plein gré. Un endroit agréable où l’on pouvait ignorer la situation tandis que la civilisation s’effondrait lentement, et ce avant tout par négligence. »
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« J’ai créé l’OASIS parce que je me suis toujours senti étranger au monde réel. Je ne savais pas comment entrer en relation avec les gens qui y habitaient. J’ai eu peur toute ma vie durant, jusqu’au moment où j’ai su que la fin était proche. C’est alors que j’ai compris ceci : aussi terrifiante et pénible que soit la réalité, c’est aussi le seul endroit où l’on puisse trouver le vrai bonheur car la réalité est réelle. »