(FAST REVIEW VF)
RECIT COMPLET JUSTICE LEAGUE 6
Urban Comics, 160 pages, 5.90 euros
Il existe de nouvelles versions des Green Lantern, dont il est facile de suivre les aventures en VF, grâce à des revues kiosque appelées récit complet Justice League. Bref la vie est belle pour ceux qui se fournissent chez Urban et apprécient le cosmique made in Dc. Jessica Cruz et Simon Baz ont tous les deux un passé chargé, avec des failles, des peurs, des doutes, qui en font deux "lanternes" particulières et en recherche perpétuelle de l'approbation des autres héros. Par exemple celle de Batman, toujours aussi impressionnant et taciturne, et dont les méthodes contrastent avec celles de Simon, qui n'hésite pas à utiliser une arme à feu pour pallier aux déficiences éventuelles de son anneau. A Gotham, tout ce joli monde est réuni pour mener une enquête concernant des crises passagères de violence, qui assaillent des habitants pris au hasard. Si les Green Lantern pensent de suite à l'Epouvantail (les crises sont guidées par la peur), Batman pour sa part s'oriente vers quelqu'un qui utiliserait un anneau jaune. La différence réside quelque part entre les deux, et c'est une petite histoire sympathique, non dénuée d'humour et d'horreur, qui nous est présentés. Le reste de la revue nous permet de mieux comprendre les motivations et le passé de Volthoom, qui dans l'ombre tire les ficelles de nos deux héros. Nous avons ensuite droit à une opposition avec le Docteur Polaris, qui maîtrise le magnétisme, mais ne peut rien quand il s'agit de sauver la vie de son frère, dans le coma. Le vilain est aussi un scientifique de premier ordre, et il est persuadé de pouvoir trouver une solution et sauver le frangin. Psychotique et assailli par des visions, il sombre peu à peu dans la folie, et au final échoue lamentablement. Sam Humphries n'écrit rien d'extraordinaire, mais pourtant la série se laisse toujours lire sans anicroche; c'est vraiment classique, mainstream, avec cette pointe de relations conflictuelles veinées de naïveté, qui animent les deux nouvelles Lanterns en devenir permanent. Côté dessin par contre, nous avons droit à une succession d'artistes un peu gênantes : d'un épisode à l'autre on passe d'un dessinateur à l'autre. Un peu de stabilité ferait pourtant le plus grand bien. Cette fois encore on voit défiler des habitués, comme Robson Rocha ou Eduardo Pansica, et si l'ensemble tient la route, une plus grande unité artistique ferait du bien à une série qui mérite cependant, pour le bon rapport pagination/prix proposé par Urban, le coup d'oeil du fan en manque de lecture. RETROUVEZ UNIVERSCOMICS SUR FACEBOOK - LIKEZ LA PAGE
&version;
RECIT COMPLET JUSTICE LEAGUE 6
Urban Comics, 160 pages, 5.90 euros
Il existe de nouvelles versions des Green Lantern, dont il est facile de suivre les aventures en VF, grâce à des revues kiosque appelées récit complet Justice League. Bref la vie est belle pour ceux qui se fournissent chez Urban et apprécient le cosmique made in Dc. Jessica Cruz et Simon Baz ont tous les deux un passé chargé, avec des failles, des peurs, des doutes, qui en font deux "lanternes" particulières et en recherche perpétuelle de l'approbation des autres héros. Par exemple celle de Batman, toujours aussi impressionnant et taciturne, et dont les méthodes contrastent avec celles de Simon, qui n'hésite pas à utiliser une arme à feu pour pallier aux déficiences éventuelles de son anneau. A Gotham, tout ce joli monde est réuni pour mener une enquête concernant des crises passagères de violence, qui assaillent des habitants pris au hasard. Si les Green Lantern pensent de suite à l'Epouvantail (les crises sont guidées par la peur), Batman pour sa part s'oriente vers quelqu'un qui utiliserait un anneau jaune. La différence réside quelque part entre les deux, et c'est une petite histoire sympathique, non dénuée d'humour et d'horreur, qui nous est présentés. Le reste de la revue nous permet de mieux comprendre les motivations et le passé de Volthoom, qui dans l'ombre tire les ficelles de nos deux héros. Nous avons ensuite droit à une opposition avec le Docteur Polaris, qui maîtrise le magnétisme, mais ne peut rien quand il s'agit de sauver la vie de son frère, dans le coma. Le vilain est aussi un scientifique de premier ordre, et il est persuadé de pouvoir trouver une solution et sauver le frangin. Psychotique et assailli par des visions, il sombre peu à peu dans la folie, et au final échoue lamentablement. Sam Humphries n'écrit rien d'extraordinaire, mais pourtant la série se laisse toujours lire sans anicroche; c'est vraiment classique, mainstream, avec cette pointe de relations conflictuelles veinées de naïveté, qui animent les deux nouvelles Lanterns en devenir permanent. Côté dessin par contre, nous avons droit à une succession d'artistes un peu gênantes : d'un épisode à l'autre on passe d'un dessinateur à l'autre. Un peu de stabilité ferait pourtant le plus grand bien. Cette fois encore on voit défiler des habitués, comme Robson Rocha ou Eduardo Pansica, et si l'ensemble tient la route, une plus grande unité artistique ferait du bien à une série qui mérite cependant, pour le bon rapport pagination/prix proposé par Urban, le coup d'oeil du fan en manque de lecture. RETROUVEZ UNIVERSCOMICS SUR FACEBOOK - LIKEZ LA PAGE
&version;