380 pages
Le mois dernier, les auteures Elle Kennedy et Jen Frederick mettaient un point final à la trilogie consacrée à Reed Royal et Ella Harper. Toutefois, ces deux héros n’étaient pas les seuls à captiver mon intérêt. Il était temps de laisser la parole à Easton, le Royal le plus mystérieux de la famille.
Attention, cette chronique peut contenir des spoilers.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Easton Royal a tout pour lui : la beauté physique, l’argent, l’intelligence. Son but dans la vie, c’est de s’amuser autant que possible. Il ne pense jamais aux conséquences de ses actes.
Mais quand Hartley Wright fait son apparition, elle bouscule la vie tranquille d’Easton. Malgré le fait qu’elle soit très attirée par Easton, elle est celle qui lui dira non. Easton ne la comprend pas et, forcément, il n’en est que plus attiré.
Hartley veut qu’il grandisse et, en attendant elle ne veut pas de lui.
Elle a probablement raison. Rivalité. Règles. Regrets. Pour la première fois dans la vie d’Easton, être un Royal ne suffit pas. Il est sur le point d’apprendre que plus on part de haut, plus dur est la chute.
Pour ce roman qui ouvre la voie à une nouvelle intrigue, je n’avais pas d’attente particulière. Easton est un personnage qui m’intriguait. Contrairement à Gidéon et aux jumeaux, les auteures ne nous ont donné que peu d’éléments sur Easton. Sa vie reste assez mystérieuse tout comme son caractère.
Easton Royal est perdu depuis que son frère aîné Reed a quitté le domicile pour intégrer l’université. Toute sa vie, il a suivi les ordres tout d’abord de Gidéon puis de Reed. Cependant, maintenant qu’il est l’aîné de la maison, il est forcé de prendre la place du meneur. Une place dans laquelle il n’est pas aisé de se glisser et surtout dans laquelle il est mal à l’aise.
Quand Easton rencontre Hartley Wright, il trouve un dérivatif à sa souffrance, mais son égoïsme va lui jouer de nombreux tours.
Pour dire les choses crûment, Easton est un petit con. Elle Kennedy et Jen Frederick essaient de nous vendre un personnage torturé aux multiples facettes qui auraient dû me captiver, m’émouvoir et me donner envie d’aimer ce héros. Malheureusement, cela a été tout le contraire. Il m’a été difficile de l’apprécier et lorsque mes sentiments changeaient, Easton agissait de telle façon pour que ces sentiments meurent dans l’oeuf.
Il est d’autant plus facile à comprendre qu’Hartley essaie de garder ses distances avec Easton, beaucoup moins qu’elle permette un rapprochement.
Le personnage qui m’a vraiment plu dans ce tome est Hartley, car c’est une nouvelle fois une héroïne qui a quelque chose à raconter. Sa vie n’a pas été facile, elle cache de nombreux secrets et meurtrissures que le lecteur veut soigner.
Malheureusement, un personnage sur deux intéressant ne suffit pas à me combler. Le sentiment qui prédomine après ma lecture est un sentiment brouillon, un sentiment d’inachevé. Faute au personnage d’Easton! Je n’ai pas eu l’impression qu’Easton avait le désir de grandir. À chacune de ses actions, il s’enfonce un peu plus profondément dans les embrouilles. Il n’écoute personne, persuadé de détenir la vérité et d’être le sauveur.
La fin a néanmoins réussi à me réveiller de ma torpeur. Et, j’attends avec impatience la suite grâce à Hartley et aux jumeaux. Après les trois premiers tomes, on savait que les auteures étaient douées pour les cliffhanger et elles le démontrent une nouvelle fois. Un point positif et négatif tout à la fois, car sans ce petit détail piquant, il est possible que mon intérêt ait chuté dans les profondeurs du néant.
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