★★★★☆ Tu comprendras quand tu seras plus grande • Virginie Grimaldi

Par Marine @blueM1991

Je vous l’ai dit il y a peu, je viens de découvrir la plume magique de Virginie Grimaldi. Ni une, ni deux, j’ai enchaine ses deux premiers romans et je vous confirme que je vais me procurer les deux suivants le plus vite possible. I WANT MORE OF THIS ! 

╰☆ Résumé ☆╮

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont  des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent… Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

✿ Mon avis ✿

J’ai commencé ce roman les yeux fermés (enfin, vous voyez ce que je veux dire). Je venais de lire le premier roman de Virginie Grimaldi et j’ai directement enchainé sur cette autre histoire. Le décor m’a moins « vendu du rêve » que dans Le premier jour du reste de ma vie, mais l’émotion et la tendresse étaient à nouveau au rendez-vous et je peux vous dire que j’ai passé un très bon moment auprès de Julia et des pensionnaires de la résidence Tamaris.

Il faut savoir que cette ambiance ne m’est pas inconnue… J’ai travaillé pendant toutes mes études en job étudiant dans une maison de repos. Alors oui, les petits vieux, je connais. Bon, je n’y étais pas à plein temps comme ce fut le cas pour Julia dans cette histoire mais j’ai aussi vécu des Léon tout grognons, des mamies qui perdent leur dentier, des petits couples qui s’aiment encore après 60 ans de vie commune. J’ai donc trouvé ça très drôle de retomber dans cette atmosphère que j’ai quittée il y a maintenant trois ans.

Dans ce second roman, l’auteur nous fait découvrir la nouvelle vie de Julia, une trentenaire qui a décidé de tout quitter (chez-soi, copain, famille, boulot) après la mort de son père combinée à l’AVC de sa grand-mère et du rejet pur et simple de son ex-chéri qui n’aura jamais plus d’émotions qu’un petit pois. Bref, sa vie, c’était de la merde et il fallait qu’elle se retrouve. Sur un coup de tête, elle postule au job de psy dans cette maison de retraite et là voilà qui emménage sur place pour une durée déterminée de moins d’un an.

D’abord récalcitrants et un peu grognons, les pensionnaires (enfin presque tous) vont peu à peu apprendre à se détendre et à partager leurs secrets avec la nouvelle psychologue qui leur demande chaque semaine « si tout va bien ». Evidemment, quand on a 80 ans et plus de petits-enfants que de dents, les choses ne vont pas toujours super bien mais on apprend surtout à relativiser et à apprécier chaque jour où on est encore en vie !

Pour mon plus grand plaisir, j’ai rapidement retrouvé les ingrédients magiques qui avaient fait que j’avais adoré le premier roman de l’auteur : des personnages authentiques, adorables et attachants, une plume addictive et des émotions tout plein partout ! Oui, j’ai à nouveau eu la petite larme à l’œil tant certaine phrases ou situations me faisant réfléchir et penser à ma propre situation, à ce que ma vie pourrait devenir plus tard et au bonheur que je ressens que je pense à la chance que j’ai d’être en vie.

On apprend à ressentir de la gratitude en lisant ces mots doux et simples. On est heureux de partager ces moments plus que réels avec ces protagonistes imaginés de toutes pièces. C’est humain, c’est merveilleux, c’est tout ce que j’aime.

Je vous le recommande donc autant que le premier. Que ce soit pour les leçons de vie, pour l’humour de l’auteur ou encore pour les péripéties adorables que les pensionnaires vivent, ce livre est un roman feel-good à mettre sur votre liste de toute urgence. Parce que, vous savez, un jour vous serez vieux et vous n’arriverez plus bien à lire. Alors autant en profiter tant que vous avez encore toutes vos capacités et du temps pour apprécier chaque page que vous allez tourner. Celle-ci en est une très belle.

Dans le même genre : Gilles Legardinier (Quelqu’un pour qui trembler) 

❤ Aussi à découvrir : Le premier jour du reste de ma vie

CHRONIQUE #394 – Avril 2018 

Titre : Tu comprendras quand tu seras plus grande

Auteur : Virginie Grimaldi
Editeur : Le livre de poche 
Parution : 2017
Nombre de pages : 480 pages
Genre : Littérature feel-good / contemporain

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