Un bruit étrange et beau de Zep, Rue de Sèvres
Pour résumer:
Où est la valeur d’une vie ? Dans le bruit et la fureur ou dans le recueillement du silence ? Dans ses batailles ou ses renoncements ? William, lui, a choisi la solitude et le silence il y a vingt-cinq ans en intégrant l’ordre religieux des chartreux. Quand un héritage le contraint à quitter le monastère pour Paris, c’est tout un monde nouveau qu’il doit apprivoiser, des certitudes longuement forgées à interroger et surtout, son ancienne vie, laissée là, qu’il va retrouver…. Sa rencontre avec Méry, jeune femme aux jours comptés du fait d’une maladie incurable mais résolument décidée à profiter du temps qu’il lui reste, le confrontera à de nouvelles questions et compliquera ses choix.
Ce que j’en pense:
Marcus est moine mais il doit sortir de sa solitude pour une question d’héritage. Il retrouve alors la vraie vie, le bruit, les paroles échangées après des années de silence. Lors de son expédition, il rencontre Méry, une femme mourante et pleine de vie qui lui donnera un temps goût au plaisir de la chair.
Marcus, cet homme qui se tourne vers Dieu et semble inébranlable, se retrouve profondément troublé par ce retour dans la vie des gens ordinaires. Son trouble m’a ému. Il est hagard, perdu et remet en cause certains éléments de sa vie qui pourtant lui convenaient parfaitement jusque là.
Cette BD est magnifique et permet en filigrane de se poser quelques questions sur notre propre existence. Qu’est- ce qui est important? Ce one- shot recentre sur les choses importantes et pousse à la réflexion. À l’heure de l’ultra communication, comment vivre dans le silence et coupé de tout? Marcus nous prouve que le bonheur se trouve dans les choses simples.
L’esthétique est agréable. Le dessin des personnages et précis. Tout se déroule dans une ambiance bleutée presque onirique. Cette BD est très poétique et Zep ne cesse de me surprendre par son talent. Il est toujours là où je ne l’attends pas.
Bref:
Une lecture très agréable.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu:
Cliquer pour visualiser le diaporama.Y a pas que moi qui en parle:
Jacques
Cette semaine chez