de Malorie Blackman
Après qu’un virus ait décimé leur équipage, la jeune Vee et son frère jumeau, Aidan, sont seuls dans le vaisseau spatial qui les ramène lentement, trop lentement à leur goût, vers la Terre. Un jour, ils captent un signal de détresse : des humains font l’objet d’une attaque en territoire ennemi. Mais que font-ils là-bas ? Et pourquoi ne se défendent-ils pas ? Les sauver serait une mission suicide mais Vee tente le coup sans se douter qu’elle pourrait le regretter plus tard.
J’étais plus ou moins prévenue. Avec une note comme ça sur Livraddict… Mais je ne me laisse pas influencer par les notes, moi, et j’aime bien me faire ma propre opinion ! Sauf qu’ici, mon opinion rejoint celles des autres.
C’est dommage d’ailleurs car il y avait quelques bonnes idées dans ces pages. Et, même si la plume (ou la traduction, allez savoir) n’est pas brillante, le début de l’aventure est plutôt agréable. Malheureusement, les choses se gâtent rapidement !
A la fin du premier tiers du roman, on commence déjà a remarquer que les personnalités des protagonistes principaux ne tiennent pas bien la route : prise de décisions qui ne cadrent pas avec leur caractère, réactions étranges,… Et que les personnages secondaires ne sont pas bien travaillés : les arguments des antagonistes sont un peu faibles. Personnellement, pendant leurs dialogues j’avais l’impression de lire « Nooon, je n’accepterai pas ce que tu dis, Gentil, parce que je suis un Méchant et que je dois le rester même si tu es censé et raisonnable, Grrrrr ! ! « . Enfin, à peu de choses près.
Mais c’est à la moitié du roman que tout fout vraiment le camp. Des retournements de situations scénaristiquement douteux, des scènes cachées aux lecteurs pour plus de suspens (Spoile : sérieux ? le coup du mariage secret. Sérieux ?? Et, est-ce que touuutes les Intelligences Artificielles de fiction sont obligées de s’appeler Aidan ?), sauf qu’on comprend tout assez vite et qu’on est déçu par le reste.
Mais le pire c’est quand même qu’au début on nous vend une aventure galactique avec des rebelles clandestins, des aliens belliqueux, des enjeux de oufs ! ! … et qu’on passe 90% du livre à lire une mauvaise histoire d’amour. Si, je le dis, une mauvaise histoire d’amour. A cause du style d’écriture et des personnage boiteux, on n’y croit pas, on ne la soutient pas, en bref, on s’en fout et c’est un peu dommage quand ça prend 90% du livre !
Mais ce n’est pas la première fois qu’une belle couverture m’embarque dans une affreuse lecture et ce ne sera pas la dernière, je m’en remettrai !
Marion
Publicités