(FAST REVIEW VO)
DC NATION #0, Dc comics, 0,25$
Chaque année, on se réjouit de pouvoir découvrir des comics gratuits, aussi bien en Vf qu'en Vo, à l'occasion du FCBD, le Free Comic Book Day. Certes, une bonne partie de ces cadeaux ne présente pas un intérêt mémorable, mais on trouve aussi des preview réjouissantes, et quelques bonus non négligeables. Chez Dc cette année, par exemple, le lecteur avait rendez-vous avec une sorte de trois coups de loupe sur ce qui va se produire dans quelques unes des séries majeures de l'éditeur. DC Nation #0, c'est un prélude au FCBD, gratuit en numérique, et au prix modique de 25 cents au format papier. Contenant trois chapitres.
Le Batman de Tom King et Clay Mann nous donne ainsi à voir le Joker, et les conséquences directes du mariage prévue entre Bruce Wayne et Selina Kyle. Comme le dingo qu'il est, le Joker attend un faire-part pour l'événement, au foyer d'un pauvre innocent qu'il torture psychologiquement. C'est d'ailleurs cette tension froide qui parcourt ces pages, qui fait tout le sel de l'histoire. Face au Joker, seule la mort semble être l'issue naturelle d'un face à face absurde et ubuesque, mais tragique. Mann fait un travail remarquable, très appliqué, et l'ensemble fonctionne de manière glaçante, et grinçante. Ce mariage ne va pas faire plaisir à tout le monde, c'est évident.
Et Bendis alors? Le scénariste star développe ici les premières pistes qui vont parcourir la série Man of Steel. Après la grosse baston surpuissante (mais stérile?) de Action Comics #1000, on découvre là les aventures de Clark Kent au sein du Daily Planet, où ses talents et sa verve ne font plus l'unanimité auprès de son rédacteur en chef, Perry White. Une nouvelle journaliste, qui remplace Lois Lane en tant que signature star du quotidien, est aussi amenée très rapidement, mais il est semblerait qu'elle cache des secrets assez lourds. L'ensemble a un parfum rétro pas désagréable du tout, avec les crayons sensibles et solides de Jose Luis Garcia Lopez. Par contre, les fans de gros muscles et de testostérone vont rester sur leur faim.
Pour finir, nous avons le prélude à Justice League : No Justice. Snyder, Tynio IV et Williamson présentent une nouvelle menace d'ampleur cosmique, et laisse le soin à Jorge Jimenez d'épater la galerie avec des planches magnifiques. En gros, la Justice League est scindée en 4 groupes différents, enrôlant au passage des vilains comme Sinestro, ou des cas d'école comme Harley Quinn, alors que leurs combats respectifs vont vite pâlir devant l'arrivée de géants venus de l'espace, qui ont pris la Terre comme objectif prioritaire... Grand spectacle et peu de temps pour la crédibilisation et l'explication, on se prend une preview "blockbuster" dans les gencives, sans pour autant être ravi ou passioné.
En tous les cas, il va s'en passer chez Dc, cet été...
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