Auteur : Nil Borny
Nombre de pages : 454
C'est la fin du monde ! On va tous y rester et crever dans d'atroces souffrances et... une bombe atomique me kiffe ?! La vie est vraiment fantastique !"
Un étrange phénomène se propage dans la capitale française et sa banlieue, transformant la majorité de la population en monstres avides de chair humaine. Pour une raison inconnue, certains survivants ne présentent aucun symptômes. L'épidémie est vécue à travers les yeux de femmes et d'hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer. Mathieu, Natacha et Louis vont se croiser d'une manière bien singulière. Se croyant bien à l'abri, ils apprendront que les hordes de morts-vivants qui sillonnent les rues sont loin d'être leur seul problème. Malgré eux, ils vont s'immerger jusqu'aux origines du mal. Le Début de la Faim est également le récit d'une histoire d'amour déguisée en roman apocalyptique.
Merci à l’auteur de sa confiance.
Mathieu se rend au métro comme tous les matins afin de se rendre à son boulot. Seulement, un homme n’est pas dans son état normal et se met à attaquer la foule. Surpris, il découvre qu’en fin de compte les mythes de zombies sont devenus réels... Que faire ?
Étant fan de zombie et suivant The Walking Dead depuis sa sortie, j’ai été limite obligé d’accepté ce service-presse gentiment proposé ! Même si j’ai eu peur de lire la même trame des romans post-apocalyptique ayant pour sujet les zombies. J’ai été surprise de découvrir que non, l’auteur ne l’a pas suivi. Il commence comme tous ses romans mais ne suit pas le reste. Les personnes que nous suivons sont toutes différentes, nous suivons plusieurs générations avec plusieurs caractères. Ils sont vulnérables et ne se croient pas au-dessus de tout, je crois que c’est ce qui m’a fait aimé ce roman : Des personnages ordinaires auquel on peut s’identifier si un jour il y a une invasion de zombies ! (Même si personnellement, je pourrais survivre pas mal de temps avec tous les films d’horreurs et gore que j’ai regardés... Ou pas... Je serai peut-être l’une des premières victimes mais au moins, je serai préparé ! xD). Ils ont leurs propres peurs et c’est ça qui les rend si vrais, si humains.
Qui dit zombies, dit gore ! Yeah. Il y en a avec de jolies descriptions qui nous restent parfois sur l’estomac. Les descriptions sont tellement détaillées qu’on arrive à ressentir la terreur, la peur de nos protagonistes face à ce qui se passe. Les scènes aussi, elles sont vivantes et se déroulent sous nos yeux. On se croirait au cinéma avec notre imagination, de quoi devenir accro à l’univers très rapidement. À part le gore, le sang, la peur... il y a aussi l’humour ! Même si l’auteur n’a pas de cœur et n’épargne personne, il garde tout de même une place pour l’humour. On rigole et on pleure... On pleure de rire parfois. Personne n’est épargné et je vous conseille de ne pas vous attacher à un seul protagoniste sinon il va faire couic et vous allez pleurer toutes les larmes de votre corps... Il y a aussi une place pour la romance... Vous allez me dire « QUOI?! »... Entre deux décapitations, on peut avoir le coup de foudre. C’est possible ! La preuve dans ce roman... Entre sang, entrailles et tête à terre, on peut faire de l’œil à son partenaire et nouer des liens intimes...
La plume est fluide, tellement que même sur portable, l’histoire m’a paru tellement courte... L’auteur fait des clins d’œil avec des références qui concernent différentes œuvres qui ponctuent notre quotidien comme des chansons, films... Plus on avance, plus on se dit qu’on est dans une histoire de dingue, notre curiosité ne peut pas s’arrêter en route et on continue... Jusqu’à en savoir plus sur l’arrivé de cette apocalypse.
En bref, ce roman est un coup de cœur intégral. Étant fan de zombie, je ne pouvais pas rêver mieux : de la romance, du gore, de l’humour avec une plume qui accroche, un auteur sadique qui n’hésite pas à tuer notre chouchou sous nos yeux... De plus, le petit bonus que j’ai reçu donne un autre sens à l’histoire en quelque sorte, je trouve qu’il est intéressant à lire en plus, histoire de faire durer un peu plus notre univers.