Tout sur mon chien.Alejandro Palomas.Editions Le Cherche Midi.343 pages.En librairie depuis le 5 avril 2018.Résumé:Réunion de famille impromptue dans un café. Fernando, sa mère, Amalia, ses deux sœurs, Emma et Silvia. Tous espèrent un coup de téléphone qui tarde à arriver. L’attente, fébrile, est ponctuée de scènes savoureuses, de quiproquos et de malentendus. Les vérités cachées ou à demi dites s’égrènent sans fin. Et on rit aux larmes de cette comédie familiale plus profonde qu’il n’y paraît.Mon avis:Conseillée l'année dernière par les Editions Le Cherche Midi j'avais découvert Une mère le premier tome de la trilogie de Alejandro Palomas que j'avais beaucoup aimé. Je remercie donc une nouvelle fois la maison d'édition de m'avoir incité à découvrir ce deuxième tome qui m'a de nouveau beaucoup touché.
Si je n'avais pas lu et apprécié le premier roman de l'auteur je ne suis pas sûre que ce livre aurait attiré mon attention, car le titre et la couverture ne reflètent pas à mon sens une seule seconde la profondeur et la beauté de ce roman. Je me suis donc lancée dans cette lecture à l'aveuglette sans vraiment savoir à quoi m'attendre, comme cela a été d'ailleurs le cas pendant les cent trente première pages de ce récit où l'on ne comprend pas vraiment ce que cache le personnage principal Fer. Jusqu'au moment où l'auteur nous dévoile l'identité de R et ce lien si particulier qu'il entretient avec celui-ci. Ayant moi-même un animal de compagnie je me suis tout de suite reconnue dans la relation qui les unit même si les débuts ont été assez chaotiques. J'ai été touchée par leur histoire et par leur rencontre improbable, par leur apprivoisement mutuel, puis par l'amour qu'ils entretiennent au fur et à mesure que les jours passent. J'ai été émue de leur complicité, de voir ce lien si spécial qui unit parfois l'animal à son maître, et encore plus au regard de l'histoire qui m'a mis plusieurs fois les larmes aux yeux, car là encore je n'ai pu que comprendre leur relation, et le soutien que peut être un fidèle compagnon. A côté de ce duo si touchant j'ai été ravie de retrouver la famille si singulière de Fer, sa maman si particulière qui commence à perdre la tête, qui tombe de plus en plus souvent, mais qui reste malgré tout la colle, celle qui unit la famille, celle qui reste la confidente, qui sait tout, dont on n'a besoin plus que tout et ce malgré les non- dits et les secrets de famille qui vont se dévoiler petit à petit dans ce café où ils sont aujourd'hui réunis. Alejandro Palomas nous livre ici un roman d'une très grande justesse, d'une extrême sensibilité sur l'importance des liens familiaux, sur la vie qui s'écoule, le temps qui s'égraine avec la peur de voir vieillir ses proches, la peur de l’après, de rester seul, de ne plus partager des moments forts tels qu'on en a connu. A travers les sœurs de Fer, Silvia et Emma c'est le deuil, le besoin d'amour et de reconnaissance qui sont mis en avant, et enfin le remord, la culpabilité, la peur de s'attacher et de souffrir que l'on touche du doigt grâce au personnage de Fer. Si c'est un roman qui peut parfois s’avérer triste, il est aussi à mon sens porteur de joie de vivre, de moments de partage, de souvenirs bons ou mauvais, mais de souvenirs auxquels on s'attache et que l'on gardera des êtres que l'on a connu. On se surprend même à rire de la cocasserie de certaines anecdotes familiales, de situations ou réparties de la mère de famille qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui dit tout haut ce qu'elle pense, ce qui la rend justement très attachante. Bien plus qu'une histoire de chien, c'est une histoire de famille parfois en manque de repères, mais qui reste unit par l'intensité des sentiments qu'ils éprouvent les uns pour les autres. Pour conclure:Un roman qui mêle rire et larmes, qui nous fait réfléchir sur nos propres souvenirs et sur les liens qui nous unissent à nos proches mais aussi à nos animaux de compagnie, qui tout simplement nous fait apprécier la vie pour ce qu'elle est, même si parfois elle n'est pas toujours facile. Ma note: 17/20.
Si je n'avais pas lu et apprécié le premier roman de l'auteur je ne suis pas sûre que ce livre aurait attiré mon attention, car le titre et la couverture ne reflètent pas à mon sens une seule seconde la profondeur et la beauté de ce roman. Je me suis donc lancée dans cette lecture à l'aveuglette sans vraiment savoir à quoi m'attendre, comme cela a été d'ailleurs le cas pendant les cent trente première pages de ce récit où l'on ne comprend pas vraiment ce que cache le personnage principal Fer. Jusqu'au moment où l'auteur nous dévoile l'identité de R et ce lien si particulier qu'il entretient avec celui-ci. Ayant moi-même un animal de compagnie je me suis tout de suite reconnue dans la relation qui les unit même si les débuts ont été assez chaotiques. J'ai été touchée par leur histoire et par leur rencontre improbable, par leur apprivoisement mutuel, puis par l'amour qu'ils entretiennent au fur et à mesure que les jours passent. J'ai été émue de leur complicité, de voir ce lien si spécial qui unit parfois l'animal à son maître, et encore plus au regard de l'histoire qui m'a mis plusieurs fois les larmes aux yeux, car là encore je n'ai pu que comprendre leur relation, et le soutien que peut être un fidèle compagnon. A côté de ce duo si touchant j'ai été ravie de retrouver la famille si singulière de Fer, sa maman si particulière qui commence à perdre la tête, qui tombe de plus en plus souvent, mais qui reste malgré tout la colle, celle qui unit la famille, celle qui reste la confidente, qui sait tout, dont on n'a besoin plus que tout et ce malgré les non- dits et les secrets de famille qui vont se dévoiler petit à petit dans ce café où ils sont aujourd'hui réunis. Alejandro Palomas nous livre ici un roman d'une très grande justesse, d'une extrême sensibilité sur l'importance des liens familiaux, sur la vie qui s'écoule, le temps qui s'égraine avec la peur de voir vieillir ses proches, la peur de l’après, de rester seul, de ne plus partager des moments forts tels qu'on en a connu. A travers les sœurs de Fer, Silvia et Emma c'est le deuil, le besoin d'amour et de reconnaissance qui sont mis en avant, et enfin le remord, la culpabilité, la peur de s'attacher et de souffrir que l'on touche du doigt grâce au personnage de Fer. Si c'est un roman qui peut parfois s’avérer triste, il est aussi à mon sens porteur de joie de vivre, de moments de partage, de souvenirs bons ou mauvais, mais de souvenirs auxquels on s'attache et que l'on gardera des êtres que l'on a connu. On se surprend même à rire de la cocasserie de certaines anecdotes familiales, de situations ou réparties de la mère de famille qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui dit tout haut ce qu'elle pense, ce qui la rend justement très attachante. Bien plus qu'une histoire de chien, c'est une histoire de famille parfois en manque de repères, mais qui reste unit par l'intensité des sentiments qu'ils éprouvent les uns pour les autres. Pour conclure:Un roman qui mêle rire et larmes, qui nous fait réfléchir sur nos propres souvenirs et sur les liens qui nous unissent à nos proches mais aussi à nos animaux de compagnie, qui tout simplement nous fait apprécier la vie pour ce qu'elle est, même si parfois elle n'est pas toujours facile. Ma note: 17/20.