Auteur: Gail Carriger
Edition: Le livre de poche
Genre: Steampunk
Parution: 2014
Pages: 445
Description: Lady Maccon, Alexia Tarabotti, est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel… Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et Tunstells, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction, l’Égypte, un pays qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Pourquoi une des plaies d’Égypte s’abat-elle de nouveau sur le pays ? Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ?
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Attention si vous n’avez pas lu les tomes précédents, il y aura du spoil!
Et voilà, j’ai fini le dernier et cinquième tome de la saga du Protectorat de l’ombrelle. Cela fait toujours quelque chose de terminer une série d’autant plus quand elle contient autant de tomes. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai moins de choses à dire!
Comme dans chacun de ses livres, Gail Carriger nous offre de la nouveauté. Le cinquième opus commence deux ans après la fin du quatrième. Conall, Alexia et Akeldama sont donc en charge de la petite Prudence qui leur en fait voir de toutes les couleurs. Et malgré ses 2ans, Prudence va être un personnage avec une certaine importance. La nouveauté vient également du voyage. Bien sûr nous y sommes déjà habitué, Alexia nous a emmené en Ecosse puis en Italie. Mais nous nous envolons ici pour l’Egypte!
Malgré tout cela j’ai eu un soucis avec ce tome… bien qu’il reprenne le même schéma narratif que les autres, je me suis un peu ennuyée pendant la première moitié du roman car il n’y avait vraiment pas assez d’action. Peut-être était-ce également le cas dans les tomes précédents mais ça ne m’avait jamais marqué jusqu’ici. Donc je me trouvais un peu déçue. Mais tout à coup la deuxième moitié arrive et c’est un feu d’artifice d’action et de révélations qui nous sont proposées, à mon plus grand plaisir!
Toute cette partie m’a parue vraiment très dynamique et intéressante. Il y a même un passage où j’ai haï l’auteure et j’ai versé ma petite larme! Je ne vous en dirais pas plus mais mon petit cœur a failli ne pas supporter. Je n’ai guère réussi à lâcher les dernières pages. Un petit bémol cependant, j’aurais bien aimé que Gail Carriger soit plus directe avec ses explications car en ressortant du livre je n’ai pas eu la complète sensation d’avoir bien tout saisi par rapport aux résolutions de tous les mystères.
J’ai également pu constater l’évolution d’un grand nombre de personnages. Et un couple se forme que je valide totalement! J’A-DO-RE! Du côté du couple Alexia-Conall se présentent quelques difficultés mais j’ai tout de même beaucoup apprécié ces passages car nous ressentons avec beaucoup de justesse les sentiments contradictoires du loup-garou, et nous les comprenons parfaitement. En fait, j’adore quand les personnages se sentent déchirés de manière générale (vilaine…) et Gail Carriger s’en est très bien sortie grâce à sa jolie plume et à ses dialogues savoureux.
C’est une fin mais ce n’est pas le point final! En effet, j’ai dans ma PAL le premier tome du Protocole de la crème anglaise. Cela se déroule dans le même univers et le personnage principal ne sera rien de moins que Prudence! Je vais attendre un ou deux mois pour commencer cette saga afin de pouvoir la savourer après cette pause. J’espère que l’auteure a prévu encore plein de nouveautés pour continuer à surprendre son lecteur et ne pas tomber dans une monotonie. Mais cela je vous en parlerai dans une prochaine chronique!
En résumé, une saga à savourer qui vous fera voyager et rire grâce à ses personnages drôles et attachants qui aiment boire du thé et ne sortent pas sans avoir décemment nouer leur cravate.
Note: 7.5/10
Moyenne des notes pour la série complète: 8.10/10
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