Et je ne cessais d’être surpris, car je faisais tout ce qu’il fallait d’après moi pour que les gens restent, mais ils n’arrêtaient pas de partir quand même.
Sans nos relations à toute chose, nous ne sommes pas.
Si vous vivez avec quelqu’un de vraiment délicieux, vous verrez qu’être en sa présence, c’est comme quand vous êtes seul avec vous-même.
Aimons-nous suffisamment les êtres qui nous sont chers pour leur dire les trois mots magiques? Non pas, « Je t’aime ». Ils sont un peu galvaudés. Voici donc les trois mots magiques de toute vraie relation: comme tu veux. Quand on est prêt à dire cela, alors on restitue vraiment les gens à eux-mêmes. Tant qu’on ne parvient pas à le dire, on s’efforce simplement d’utiliser une relation pour obtenir ce dont on croit avoir besoin pour être heureux.
Mais nous vivons dans notre propre mythe culturel, lequel prétend que l’amour fait souffrir et que la souffrance est le chemin; vous savez, on n’a rien sans rien, les choses doivent se gagner à la sueur de son front, etc. Or je dois vous dire que je découvre de plus en plus, depuis quelques années, qu’il est possible d’aimer joyeusement et de ressentir tout l’amour que peut contenir un coeur humain, et même davantage, sans la moindre souffrance. Donc, je suis prêt à affirmer que je rejette l’idée selon laquelle l’amour et la souffrance vont de pair, et qu’il n’y a qu’une seule façon d’avancer, et que c’est justement par la porte « Souffrance ». Ce n’est pas nécessaire; c’est un mythe culturel et l’on peut s’en écarter rien qu’en le décidant arbitrairement.
Alors, combien parmi vous sont prêts à vivre leur relation en disant, « Ce que je veux pour toi, c’est ce que tu veux pour toi-même »? Combien d’entre vous sont prêts à vivre une relation qui dise à l’autre, « L’amour ne dit jamais non »?
Pour commencer, votre vie n’a rien à voir avec vous. Ce qui peut totalement changer votre point de vue sur ce que vous faites ici. Elle n’a rien non plus à voir avec votre corps. Voilà encore un facteur qui peut totalement transformer votre perspective. Votre vie ne se préoccupe que du programme que vous vous êtes établi pour vous-mêmes, ou qui a été établi à votre intention par cette partie de notre être qu’on nomme l’âme.
Vous le saurez quand vous connaîtrez une seconde naissance. Vous le saurez. Et passé ce moment, vous ne serez plus jamais le même; plus jamais. Votre rapport à vous-même et aux autres aura changé à jamais.
La véritable abondance n’a rien à voir avec ce que j’ai, mais tout à voir avec ce que je suis. Et si je partage l’abondance de mon être avec tous ceux que je croise, tout ce que j’ai toujours voulu posséder me vient automatiquement, sans même que je fasse l’effort de l’acquérir.
Et je ne dis pas que, dans mon univers, Dieu soit tout sauf l’argent. Je déclare plutôt que Dieu est tout, y compris l’argent; autrement dit que l’argent est juste une autre forme de cette énergie que nous nommons Dieu.
Si je pense que j’ai raison sur tel sujet, je n’arrive pas à comprendre comment vous pouvez avoir un point de vue qui diffère de mien, ni comment on peut permettre qu’une telle situation perdure. Je perds toute compassion pour les personnes qui sont à l’origine du problème dont je pense avoir la vision juste. Et si je perds ma compassion, je perds du même coup toute capacité à entreprendre une amélioration réellement efficace. Car personne n’apprécie d’être mis en tort. Je pense notamment qu’il est très dangereux d’estimer être dans son bon droit par rapport à tout ce qui va mal dans le monde. Car cela signifie que nous ne comprenons pas que nous y avons participé.
À aucun moment de votre existence vous n’avez pas le choix: à aucun moment. D’ailleurs, c’est vous qui avez créé les circonstances de votre vie, y compris cette situation où vous prétendez ne pas avoir le choix, précisément pour que vous ayez l’occasion de découvrir les choix à votre disposition. C’est vous qui avez créé cet obstacle apparent, afin de prendre conscience qu’il n’y avait aucun obstacle sur votre route, au départ. Certains d’entre vous vont s’en rendre compte. Mais la plupart des gens ne le voient pas. Et ils vivront ainsi le restant de leur vie à croire qu’ils n’ont pas le choix.
Ma vie m’a appris qu’il n’y a rien que nous devions faire pour survivre. J’ai toujours rejeté toute forme de prudence, et j’ai toujours fait ce qui apportait le plus de joie à mon âme. Ce qui a conduit certains de mes amis et associés, comme certains membres de ma famille, et ainsi de suite, à me qualifier d’irresponsable, de temps en temps. Mais envers qui ai-je les plus grandes responsabilités, franchement, sinon envers moi-même?
Voici trois mots à vous rappeler pour toujours. Faites-les vous tatouer sur le poignet gauche: Soyez la source. Soyez la source de ce que vous souhaitez à autrui. Agissez en adoptant la posture: c’est moi qui suis la source. Si vous voulez plus de magie dans la vie, apportez de la magie là où vous allez. Si vous souhaitez plus d’amour dans la vie, apportez-en là où vous vous rendez. Si vous désirez plus de joie, apportez cette joie partout où vous allez. Soyez, dans la vie des autres, la source de ce que vous souhaitez avoir dans votre propre existence.
Donc, que vos actes – ce que vous faites – émanent de ce que vous êtes. Soyez heureux, soyez dans l’abondance, soyez sage, créatif, compréhensif, soyez un leader, soyez Qui Vous Êtes Vraiment à chaque instant de votre vie. Adoptez cette posture, et que vos actes s’appuient sur elle. Et non seulement vous trouverez la bonne manière de gagner votre vie, mais vous vous serez forgé la vie que vous voulez, plutôt que de simplement la gagner.
La question n’est donc pas quand recevrons-nous les réponses, mais quand allons-nous enfin les entendre?
Et Dieu ne me punira pas sous prétexte que je n’ai pas bien compris les choses. Et surtout, s’il y a bien une raison pour laquelle Dieu ne me punira pas, c’est pour ne pas avoir agi comme quelqu’un d’autre disait que j’aurais dû le faire.
Sur cette planète, la plupart des gens qui voient ce qui est refusent de dire ce qu’ils voient. D’ailleurs, ils disent même souvent l’inverse de ce qu’ils voient, de peur d’offenser quelqu’un ou de révéler à leur propre sujet quelque chose qu’ils veulent cacher aux autres. Donc, sur notre planète, nous observons ce qui est, puis nous mentons à ce sujet. C’est un comportement courant, tant chez les particuliers que dans nos institutions politiques, religieuses, etc.
Pour une grande partie des gens sur Terre, le premier souci n’est plus la survie au quotidien. Ça le reste pour beaucoup de gens – trop, d’ailleurs -, mais pas pour la majeure partie des gens. Alors, quelle est la préoccupation principale, aujourd’hui? La question clé aujourd’hui, pour l’humanité, n’est pas de savoir comment je vais survivre, mais de déterminer qui exactement survit en moi? Autrement dit, qui suis-je? Qui suis-je? L’être pensant cherche à savoir, il meurt d’envie de savoir. Ce n’est pas une question creuse. C’est au contraire une question importante, car la plupart des gens n’ont aucune idée de qui ils sont. D’ailleurs, je n’avais moi-même aucune idée de qui j’étais, jusqu’à récemment.
Vous voyez, je pensais que j’étais tout cela. Je m’identifiais à toutes ces choses. Et voilà qu’elles étaient parties. Qui suis-je? Le cri éternel que lance l’âme humaine. Qui suis-je? Et la réponse ne se trouve pas en dehors de nous. De toute évidence, nous ne la trouverons pas dans les gens, les choses et les lieux qui nous entourent. Cette réponse n’existe qu’en nous-mêmes. C’est là tout le message de Conversations avec Dieu.
ॐ